L’inflation alimentaire s’explique par les évolutions du prix du pétrole, par les événements géopolitiques mais aussi par les fluctuations des taux de change. En la matière, l’euro semble protecteur.
La population européenne se déclare aujourd'hui à 80% favorable à la monnaie unique.
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S’il fut notamment ministre français des Finances de 1981 à 1985, c’est avant tout pour son rôle majeur à la tête de la Commission européenne (1985-1995) que Jacques Delors restera dans les mémoires.
Le tourisme, premier facteur de la vitalité économique croate.
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La stratégie de spécialisation dans le tourisme a permis à ce petit pays de la côte Adriatique d’adopter début 2023 la monnaie unique, qui lui procure désormais de nouveaux avantages.
En décembre 2022, l’inflation hors alimentation et énergie avait atteint 5,4 % : un record absolu dans la zone euro.
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Quelle sera la trajectoire de la hausse des prix en 2023 dans la zone euro ? Tour d’horizon des arguments en faveur d’une accélération et d’une décélération.
La Bank of England (BoE) pourrait être renflouée par le Trésor britannique à hauteur de 11 milliards de livres sterling.
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Pour une banque commerciale ou une entreprise, les pertes sont problématiques. Pas pour une banque centrale car ça ne l’empêche pas de fonctionner, même si cette situation pose question.
L’Allemagne comme la France a fait appel à la solidarité européenne face aux difficultés économiques actuelles.
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L’Allemagne a enregistré son premier déficit commercial extérieur depuis 1991. Une mauvaise nouvelle pour l’ensemble de ses partenaires de l’Union européenne, et en premier lieu pour la France.
Le 12 juillet 2022, la monnaie européenne touchait la parité avec la devise américaine.
Leurs avantages pour mener une politique monétaire efficace plaident en leur faveur, de même que les inconvénients véhiculés par les cryptoactifs privés.
Depuis le début de l’année, la valeur de l’euro s’est dépréciée d’environ 9 % par rapport à la devise américaine.
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Les différents rythmes d’inflation des deux côtés de l’Atlantique et les réponses monétaires envisagées face à la hausse des prix devraient entretenir la dépréciation de la devise européenne.
Le 21 juillet 2020, les Vingt-Sept étaient parvenus à un accord portant sur un emprunt communautaire de 750 milliards d’euros.
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Les écarts de taux d’intérêt entre pays européens n’ont jamais été aussi bas et le contexte politique devient de plus en plus favorable à la contrepartie d'une fiscalité commune.
En fin d’année, la Chine a émis de la dette souveraine en dollars et en euros plutôt qu’en renminbi.
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Les périodes de stress financier mondial, comme celle liée à la crise actuelle, entravent l’émission et l’achat de dette libellée en monnaie locale. La Chine ne fait pas (encore) exception à la règle.
Le plan européen décidé fin juillet renforce le caractère fédéral de l’Union qui est, selon la théorie, indispensable à la pérennité de la monnaie commune.
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L’union des transferts prévue dans le texte répond à un premier impératif de la pérennité de la monnaie unique telle que définie par Robert Mundell. Une condition nécessaire, mais pas suffisante.
Le bilan de la banque centrale européenne atteint désormais 50 % du PIB de la zone euro.
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Le gouvernement Salvini envisage de lancer des « mini bons » du Trésor pour faciliter les remboursements de l’État envers les entreprises privées. Une manœuvre au succès pourtant plus qu’incertain…
Malgré les crises à répétition, les projets de changement de gouvernance de la zone euro restent dans les limbes.
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Ce dont l’Europe meurt depuis 20 ans, c’est de l’immobilisme des progressistes autoproclamés qui, tout en clamant être les « bons Européens », sont surtout les défenseurs d’un statu quo intenable.
Le pacte de stabilité de la zone euro empêche de répondre à l'ensemble des revendications des « gilets jaunes ».
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Les revendications des « gilets jaunes » illustrent une nouvelle fois le manque de pédagogie de l’exécutif sur le respect des contraintes liées à l’appartenance de la France à la zone euro.
Les propositions d'Olaf Scholz et de Bruno Le Maire, respectivement ministres de l'Économie allemand et français, n'ont pas entièrement convaincu leurs partenaires européens.
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Les propositions franco-allemandes relèguent au second plan l’objectif de stabiliser les économies par un partage des risques entre les pays membres en cas de choc.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)