Les arrêtés pris pour freiner les distributions alimentaires n’ont pas pour le moment porté leurs fruits mais cela envoie un signal fort aux populations visées.
Les chercheurs ont constaté que la plupart des sans-abri dépensaient l’argent qu’ils recevaient pour payer leur loyer, leur nourriture et d’autres frais de subsistance.
Les « enfants de la rue » font partie de ces figures emblématiques de la misère et de la relégation familiale qui nourrissent les préjugés. Enquête ethnographique au Burkina Faso.
L’expérience du sans-abrisme et de l’extrême pauvreté n’est pas qu’ individuelle. Elle se structure au contraire via un réseau d’interconnaissance, de normes et de valeurs.
Les conséquences de la non prise en charge psychologique des personnes accueillies dans les centres d’hébergement d’urgence peuvent être graves, pour elles et pour les autres. Enquête de terrain.
Le squatteur, en situation précaire, est un occupant sans droit ni titre qui dérange le plus souvent. Examen de la nouvelle proposition de loi dans le cadre déjà existant.
Une enquête montre l’impact que la crise sanitaire et ses corollaires, à commencer par le confinement, ont eu sur la vie professionnelle et personnelle des femmes en Turquie.
Découvrir l’expérience de ces nomades automobiles peut être intéressant non seulement pour ceux qui souhaitent mettre fin aux loyers et hypothèques, mais aussi pour les urbanistes et les employeurs.
Les sans-abri et les populations fragiles sont plus vulnérables face à la pandémie. Les grandes crises du passé permettent de prendre la mesure de cette vulnérabilité et d’observer les réponses apportées.
Alors que le mot d’ordre « restez chez vous » est martelé dans tous les médias, quel accompagnement a été mis en place pour les personnes les plus vulnérables, les « oubliés » du confinement ?
Le combat contre le Covid-19 redonne à l’État un rôle central légitime, mais la France ne pourra pas résister efficacement sans la mobilisation de la société civile.
Certaines caractéristiques sociales protègent les personnes contre la possibilité d’être sans-domicile, empêchant de se retrouver à la rue en se mettant à l’abri des incertitudes.
La mendicité n’est pas une activité passive qui consiste à passer le temps, mais d’une forme active d’engagement qui est souvent réfléchie afin de survivre.
La micro-politique de l'autruche, l'indifférence que nous portons à nos semblables dans l'espace public engendre parfois des drames que nous pourrions éviter.
Les villes, premier point d’accueil des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés sont-elles habilitées à agir contre les incohérences de la politique migratoire européenne ?
On dit qu’il est bon d’associer les personnes aux choix qui les concernent, principe souvent appliqué mollement. À la bagagerie pour SDF Mains Libres, on ne transige pas, avec des résultats étonnants.
Les débats portant sur les mots sont, pour le chercheur, une voie d’accès au sens, le sens « réel » du mot tel que les locuteurs l’actualisent. Retour sur les mots de la migration.