Un véhicule électrique est aujourd’hui plus intéressant qu’un thermique en ville au-delà de 9 000 kilomètres parcourus par an. Ailleurs, il peine encore à se montrer compétitif.
Cette aventure à bord d’un vélocar, qui part de la Bretagne pour arriver en Provence, a vocation à mettre en avant d’autres formes de mobilité et de voyage.
Jérôme Mousset, Ademe (Agence de la transition écologique)
La biomasse a une place à jouer dans la transition écologique, mais ne négligeons pas les autres fonctions qu’elle occupe et anticipons sa fragilisation par le changement climatique.
Jocelyn Husser, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université et Stéphane Ouvrard, Kedge Business School
Le projet de directive européenne CSDD, inspirée par la loi française, renforce le rôle des directions achats des entreprises pour garantir la conformité de leurs politiques responsables.
Les mesures pour limiter la pollution visent notamment à répondre aux problèmes créés par des décennies de construction ininterrompue dans l'espace du périphérique.
S’associer entre concurrents permet des innovations qui vont dans le sens d’une transition écologique des entreprises. Le droit européen peut cependant représenter un obstacle en la matière.
Régis Marodon, Agence française de développement (AFD)
Respecter les engagements d’aide climatique pris au bénéfice des pays les plus pauvres ne pourrait-il pas aller de pair avec le verdissement chaque année de 2 % des actifs financiers mondiaux ?
Des initiatives, promues notamment par le FMI et la Banque mondiale, tentent de stimuler les appétits des investisseurs privés pour les « green bonds ».
Emmanuel Combet, Ademe (Agence de la transition écologique) et Patrick Jolivet, Ademe (Agence de la transition écologique)
Quelles sont les conditions sociales, économiques, juridiques et politiques qui permettraient d’instituer une valeur croissante et équitable du carbone en France ?
Les déchets qui s’accumulent dans la capitale avec la grève des éboueurs permettent de se rendre compte des quantités que l’on jette. Ils peuvent aussi ouvrir la porte à plus d’incivilités à l’avenir.
Manque d'accompagnateurs formés, soutiens de l'État absents ou mal indiqués, il y a de quoi rapidement doucher l'enthousiasme de qui veut saisir les opportunités offertes par la transition verte.
Il nous faut trouver des moyens pratiques d’inverser la spirale social‐écologique vicieuse dans laquelle nous sommes pris – nous détruisons l’habitat qui nous contient.
Au-delà des controverses, il s'agit de poser le problème à travers la mesure de ses effets, l’empreinte de son infrastructure et le temps de sa transition.
La crise inflationniste actuelle ouvre une fenêtre d’opportunité pour créer un nouveau paradigme technico-économique qui avantage les technologies vertes.
Les entreprises parlent de carboneutralité, décarbonisation atteinte du net zéro. Certaines visent même l’horizon 2030. À l’heure actuelle, il s’agit d’objectifs quasi impossibles.
Sarah Thiriot, Ademe (Agence de la transition écologique)
Contrairement aux idées reçues, face au changement climatique la sobriété n’est pas forcément moins « acceptable » que les solutions technologiques. Elle peut même s’avérer faisable et désirable.