La Coupe du monde féminine de 2023 est sans doute la meilleure en termes de niveau sportif, d'investissements et d'audience. Mais l'équité et la reconnaissance ne sont pas encore au rendez-vous.
Luc Arrondel, Paris School of Economics – École d'économie de Paris dan Richard Duhautois, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Alors que le football féminin gagne progressivement du terrain sur la scène médiatique depuis la Coupe du Monde de 2019, les inégalités salariales entre les équipes masculines et féminines perdurent.
Le soutien de supporters du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud-Est à des équipes comme le Brésil ou l’Allemagne traduit des bouleversements profonds dans le rapport aux équipes nationales de football.
Une victoire est possible, mais seulement en 2026 ou 2030 et seulement si les équipes africaines peuvent jouer plus régulièrement des matches internationaux de haut niveau.
Aucune équipe africaine n'a atteint le stade des demi-finales. Parmi le Cameroun, le Ghana, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie, le Sénégal. a plus de chance de le faire.
Des scandales financiers, humains et environnementaux secouent la Coupe du monde de la FIFA. Même si les appels au boycott n’empêcheront pas la compétition d’avoir lieu, l’image du Qatar sera ternie.