Le budget prévisionnel pour l’année prochaine affiche un déficit de 5 % et niveau d’endettement de 111,2 % rapporté au PIB. Une situation (pour l’instant) soutenable. Décryptage.
La sortie de l’Union européenne aura fragilisé l’économie britannique face aux crises suivantes liées à la pandémie de Covid et la flambée des coûts de l’énergie.
La moindre exposition à la flambée des prix de l’énergie fossile et les dispositifs publics de soutien aux ménages ont notamment permis de limiter la hausse des prix.
La hausse des prix conduit les entreprises à afficher des résultats annuels dont la valeur reflète moins précisément la performance économique réelle des entreprises. Explications.
Une simulation montre qu'avec un même budget les ménages peuvent acquérir des logements plus de 15% plus petits qu'en 2021. Cependant, la situation pourrait encore se détériorer.
Les dispositifs qui devaient favoriser la concurrence en Europe et une baisse des prix pour les consommateurs semblent aujourd'hui avoir manqué leurs objectifs.
La hausse des taux et la fin des programmes de rachat d’actifs décidées pour endiguer l’inflation créent de nouvelles vulnérabilités pour les pays les plus endettés, Italie en tête.
La fin des politiques monétaires accommodantes, confirmée par le nouveau relèvement de taux de la BCE annoncé le 8 septembre, devrait continuer à peser sur les cours dans les prochains mois.
Les perspectives de croissance post-Covid ont notamment été balayées par la guerre en Ukraine et la forte poussée inflationniste, ce qui confronte les décideurs à des choix délicats.
La crise sociale qui secoue le Panama est la somme de cinq crises distinctes. Les contraintes budgétaires laissent une faible marge de manœuvre au gouvernement pour améliorer la situation.
Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid et près de six mois après l’invasion russe en Ukraine, les cours ont connu de nombreuses corrections mais pas de décrochage brutal.
Une hausse d’un point de pourcentage de l’inflation aurait un effet positif sur le solde budgétaire après un an mais dégraderait le solde l’année suivante.
Les turbulences boursières récentes reflètent un contexte économique fragile marqué par la forte inflation. Une situation qui tranche avec l’évolution des cours pendant la pandémie de Covid.
Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le resserrement de la politique monétaire de la BCE accroît les déséquilibres économiques entre les pays de l’Union européenne, faisant resurgir le spectre de la crise des dettes souveraines de 2011.
Dans le pays le plus peuplé d’Afrique, l’importance du secteur informel et le faible recours des ménages et des entreprises au crédit rendent une hausse du taux d’intérêt plutôt inopportune.
En Europe, les taux directeurs vont être relevés pour la première fois depuis 10 ans. Trois mois plus tôt, la Réserve fédérale enclenchait le même mouvement. Pour quelles conséquences ?
La mesure, en vigueur depuis octobre 2021, a permis de limiter à 0,6 % au lieu de 2,1 % les pertes des revenus des ménages engendrées par la crise du Covid et la guerre en Ukraine.
Une revalorisation du salaire minimum constitue un outil peu efficace pour préserver le pouvoir d’achat des ménages. Quant à ses effets sur l’emploi, ils restent difficiles à mesurer.