Bernard Deschamps, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Michel Leclerc, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Québec se prépare à publier une nouvelle cartographie des zones inondables. Ses conséquences seront majeures pour les résidents et les municipalités visés. Des solutions permettraient de les atténuer.
Les digues, brise-lames et autres ouvrages en dur n’ont rien d’une panacée. Les solutions fondées sur la nature aussi ont de sérieux atouts pour l’adaptation du littoral français au climat.
Sur le papier, planter des arbres issus de régions sèches dans nos forêts pour les rendre plus résilientes aux sécheresses semble une bonne idée. En pratique, cela risque de poser quelques problèmes.
De nouveaux instruments financiers portés par les institutions internationales apparaissent répondre au défaut de financement dans une région particulièrement vulnérable au changement climatique.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP28. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
Au Sénégal, l’avancée de la mer, la désertification, l’érosion côtière, les sécheresses et les inondations font partie des manifestations du changement climatique.
Stocker le CO₂ de l’atmosphère sous terre. C’est une réponse au changement climatique souvent considérée comme chimérique : coûteuse, toujours en développement mais également sans réel soutien politique.
Les politiques d’atténuation et d’adaptation visent un même objectif : réduire les pertes humaines et matérielles du changement climatique. Mais elles apparaissent également en opposition.
Des expériences menées au Sénégal montrent que cultiver ensemble céréales et légumineuses en intégrant des engrais peut améliorer la productivité des terres, y compris en cas de manque d’eau.
Julie Bompas, Agence française de développement (AFD)
Et si on réconciliait recherche scientifique et savoirs traditionnels locaux ? Leur combinaison pourrait aider les populations à mieux s’adapter au changement climatique.
De nouvelles recherches doivent être menées afin de quantifier adéquatement les coûts de la chaleur extrême afin de réduire ses effets délétères actuels et futurs.
Une vision précise du nombre de décès supplémentaires liés au réchauffement climatique implique la prise en compte de paramètres pas toujours faciles à établir…