Du jamais-vu : l’équivalent de 18 mois de précipitations en une seule journée. Il faut davantage y voir la marque du changement climatique que celle d’une modification volontaire de la météo.
Pour s’adapter au risque d’inondation, il faut d’abord comprendre les spécificités hydrogéologiques d’une région… et éviter de construire en zone inondable. Exemple dans le Pas-de-Calais.
Bernard Deschamps, Université du Québec à Montréal (UQAM) and Michel Leclerc, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Québec se prépare à publier une nouvelle cartographie des zones inondables. Ses conséquences seront majeures pour les résidents et les municipalités visés. Des solutions permettraient de les atténuer.
Si l’inondation reflète incontestablement les effets du changement climatique, son bilan n’aurait pas été aussi terrible, loin de là, sans les graves défaillances humaines.
Mieux comprendre les interactions entre la forêt boréale et la neige permet d’améliorer les modèles hydrologiques assurant ainsi une gestion optimale de la ressource.
Menace du « jour zéro » en Afrique du Sud, pluies extrêmes au Pakistan, étés toujours plus secs en Europe. Modéliser les aléas climatiques est essentiel pour s'adapter. On vous explique comment.
Si la sécheresse pluviométrique des derniers mois n’est pas la plus importante des dernières décennies, elle a des effets agricoles et hydrologiques particulièrement marqués.
Les arbres souffrent de la sécheresse… mais ils souffrent aussi des cycles de gel ou de dégel, ou de la fonte précoce des neiges. Autant d’éléments que le changement climatique ne fera qu’accentuer.
On remarque de plus en plus un engouement pour la plantation de petits arbres en milieu urbain. Or, les arbres de grande taille présentent des avantages non négligeables que nous devrions considérer.
Une rivière atmosphérique est une bande d’air chaud et chargé d’humidité de plusieurs centaines de kilomètres de long et de large. Il peut déverser d’énormes quantités de pluie sur une vaste zone.
L’enchaînement de semaines pluvieuses laisse espérer une recharge des réserves d’eau souterraines… Mais c’est ignorer les multiples obstacles que rencontre la pluie pour rejoindre les nappes !
Thierry Lebel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Gérémy Panthou, Université Grenoble Alpes (UGA), and Théo Vischel, Université Grenoble Alpes (UGA)
Du Sahel à la Somalie, l’Afrique est touchée par des inondations exceptionnelles, qui mêlent des facteurs conjoncturels et des tendances de long terme.
Thierry Lebel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Gérémy Panthou, Université Grenoble Alpes (UGA), and Théo Vischel, Université Grenoble Alpes (UGA)
La région du Sahel a connu à la fin du siècle dernier une très forte sécheresse. Malgré un apparent « retour à la normale », la zone est exposée à des événements climatiques de plus en plus marqués.
La théorie, la modélisation climatique et les observations semblent tendre vers la même conclusion : les pluies continueront à s’intensifier dans le futur sous l’effet du réchauffement global.
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay