Beaucoup de fausses idées circulent sur la psychologie des foules. Pourtant, les individus qui les composent font preuve de solidarité et de raisonnement.
François Sarano, compagnon d’équipage de l’explorateur Jacques-Yves Cousteau, estime qu’il n’aurait pas eu le même destin s’il ne s’était pas mis dans le sillage d’un personnage aussi bienveillant.
En 1992, après un accident d'avion et huit jours dans la jungle hostile, Annette Herfkens a finalement pu être secourue. Dans ce miracle, la chance n'explique pas tout…
Le sort semble s’être acharné sur Damien Meurisse toute sa vie. Pourtant ce dernier s’estime chanceux. Pourquoi ? Éléments de réponse avec Christophe Haag, chercheur en psychologie comportementale.
Quiconque fait l’expérience du pouvoir se trouve dans un état d’esprit particulier qui peut favoriser des comportements plus autocentrés, moins civils et plus désinhibés.
L’engagement en faveur des causes animales et les marques d’empathie envers les animaux semblent factuellement beaucoup plus féminins que masculins. Mais s’agit de rôles acquis socialement ?
Une recherche expérimentale montre que plus consommateur se sent « éloigné » d’un produit plaisir dans le temps ou l’espace, plus il aura tendance à l’acheter.
Les recherches sur la résistance à la persuasion démontrent que les attaques frontales viennent en réalité renforcer les attitudes initiales au lieu de les modifier.
Plus de la moitié des personnes qui ont l’intention de modifier leur mode de vie ne le font pas. Des automatismes les empêchent d’adopter et de conserver de nouvelles habitudes de santé.
Le sentiment d’avoir un mot sur le bout de la langue est étudié en laboratoire depuis 55 ans. Mais la recherche prend une nouvelle – et surprenante – tournure !
Comment la psychologie sociale peut compléter avantageusement les stratégies « traditionnelles » pour encourager les comportements vertueux en matière d’environnement.
Les causes des violences à l’encontre des animaux sont souvent classées en deux catégories : les perturbations psychologiques individuelles et les normes culturelles.
Lorsqu’il s’agit de se nourrir, l’Homo œconomicus adopte des comportements bien spécifiques – ce qui explique la ruée des consommateurs vers les supermarchés plutôt que vers les banques début mars.
Jean-Marc Monteil, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La pandémie qui nous confine affecte nos comportements, au point parfois de nous faire perdre ce que la littérature scientifique nomme le « sentiment de contrôle ».
Les études permettent de dégager certains grands principes, comme confronter l’individu à sa propre image ou encore lui donner du temps pour qu’il réfléchisse aux conséquences de ses décisions.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Primatologue, Maitre de Conférence du Muséum National d'Histoire Naturelle au Musée de l'Homme et Vice-President de la Société Francophone de Primatologie (SFDP), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Professeur émérite d’histoire de la santé, Ecole des hautes études en santé publique, Centre Virchow-Villermé., École des hautes études en santé publique (EHESP)