Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
Plusieurs pistes évoquées depuis les attaques de Barcelone se révèlent obsolètes au regard des avancées majeures de ces derniers mois dans l’édification d’une Europe de la sécurité.
Un regard neuf sur ce qu’appartenir à l’Europe signifie dans un contexte de fortes turbulences marqué par la crise des réfugiés, le terrorisme, la montée des partis populistes et le Brexit.
Le Président Macron participe, ce 2 juillet, à Bamako, à un sommet réunissant cinq chefs d’État de la région. Il s’agit d’accélérer la mise en place d’une force militaire antiterroriste.
Le projet de loi concocté par le gouvernement, au prétexte d’une lutte primordiale contre le terrorisme, porte gravement atteinte à l’ensemble des droits et libertés.
Les attentats de Londres et de Manchester illustrent la difficulté du gouvernement britannique à sécuriser les lieux publics et à faire face au fondamentalisme islamiste.
La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Si cette prise en main de la lutte contre le terrorisme par le président de la République témoigne de sa ferme volonté de protéger les Français, sa mise en œuvre pourrait se révéler difficile.
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les terroristes qui nous ont fait tant de mal ont eu besoin de soutien pour organiser leur action, logistique mais aussi psychologique. Il est temps de développer la recherche dans ce domaine.
Fabrice Hamelin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L'attaque terroriste de Manchester suscite des interrogations sur l’action publique visant à améliorer la sûreté des espaces publics et des infrastructures dédiées au spectacle.
La tuerie de Londres a été largement relayée par les réseaux sociaux, comme d’autres actes terroristes. Or, Twitter, Facebook et autres Instagram propagent une émotion… traumatique.
Malgré un budget en constante augmentation, la surveillance des individus radicalisés est un véritable casse-tête pour les services de renseignement et de sécurité au Royaume-Uni.
Dans la nuit de lundi à mardi, les médias sociaux ont servi à relayer des messages solidaires : « un lit pour la nuit », « vous déposer à la maison », ou encore des « courses en taxi gratuites ».
La question de la territorialité du renseignement est essentielle dans le contexte des tactiques terroristes promues par l’État islamique. Une meilleure coordination entre services s’impose.
Le président américain est accusé d’avoir fourni des « informations hautement classifiées » à l’ennemi de toujours, les Russes. Loin de démentir, Donald Trump assume.
S’entêter dans le paradigme du contre-terrorisme comme mode principal de résolution de la crise malienne a de fortes chances de mener vers une polarisation explosive du paysage politique.
Avec l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées perpétrée avant le premier tour de l’élection présidentielle en France, les jihadistes ont-ils cherché à « influencer » le résultat du scrutin ?
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Lors de chaque attaque terroriste, Schengen, en tant qu’espace de libre circulation, est pointé du doigt par la candidate du Front national. Un discours qui va à l’encontre de la réalité.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité