Jérémy Dieudonné, Université catholique de Louvain (UCLouvain) and Elena Aoun, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La reprise des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, en froid depuis sept ans, annonce la mise en place de nouvelles dynamiques dans la région.
Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
G7, G20, Asean, BRICS et tant d’autres : les sommets internationaux se suivent à une cadence de plus en plus rapprochée. Faut-il y voir de simples passages obligés ou ont-ils une vraie utilité ?
Après onze ans de suspension, la Syrie vient d’être réintégrée à la Ligue arabe. Pour cette influente organisation régionale, Bachar Al-Assad n’est plus un paria.
Alliées historiques de Washington, l’Arabie saoudite (en se rapprochant de l’Iran) et la Turquie (en suivant sa propre ligne vis-à-vis de la Russie) s’émancipent de la tutelle américaine.
Durant la guerre froide, plus d’une centaine de pays en développement affichaient leur « non-alignement » vis-à-vis des grandes puissances. Cette notion a de nouveau le vent en poupe aujourd’hui.
Des millions d’êtres humains ont cruellement faim et leurs droits fondamentaux sont bafoués. L’aide alimentaire est nettement insuffisante. Tous les ingrédients sont réunis pour une crise majeure.
La Russie et la Chine coopèrent étroitement et s’opposent souvent ensemble à l’Occident. Ces deux puissances ne constituent pas, pour autant, un bloc soudé face aux États-Unis et à l’UE.
Sept ans durant, Riyad et Téhéran se sont regardés en chiens de faïence. Le rétablissement de leurs relations diplomatiques, officialisé à Pékin, aura de nombreux effets dans la région.
Bachar Al-Assad, Kim Jong‑un, Vladimir Poutine aujourd’hui, Mouammar Kadhafi, Fidel Castro et bien d’autres hier : de nombreux infréquentables deviennent un jour fréquentables, et inversement.
Les fuites concernant l’ingérence de la Chine dans les élections canadiennes vont au-delà d'une crise politique. Il s’agit d’une crise de sécurité nationale.
Du Grand jeu du XIXᵉ siècle aux ingérences américaines tout au long du XXᵉ et jusqu’au retrait de Donad Trump de l’accord sur le nucléaire en 2015, l’Iran s’est souvent senti dupé par les Occidentaux.
Le contraste est saisissant entre Bolsonaro, déforesteur en chef, et Lula, qui se veut défenseur de l’Amazonie. Au point de susciter des espoirs trop élevés sur le court terme ?
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le récent G20 de Bali a été l’occasion de la première rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden, il a aussi vu l’affirmation de plusieurs autres acteurs.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Quel que soit le vainqueur de la présidentielle brésilienne, il est probable que la Chine continuera de jouer un rôle majeur dans l’économie du pays, comme c’est le cas depuis maintenant vingt ans.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La Russie est sur le recul en Asie, tandis que la Chine monte en puissance. Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai qui vient de se tenir en Ouzbékistan l’a encore confirmé.
Oksana Mitrofanova, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’Ukraine a longtemps été insuffisamment observée et analysée en France, notamment du fait du manque de spécialistes en relations internationales maîtrisant la langue ukrainienne.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School