Même s’ils ne sont pas jugés, faut-il renoncer à toute action politique ? Cela reviendrait à instiller un virus potentiellement dévastateur dans le corps des démocraties libérales.
Alep, le 27 septembre. Le corps sans vie d'un enfant vient d'être sorti des décombres.
Karam al-Masri/AFP
Après des semaines d'intenses bombardements, le régime de Damas va remporter la victoire à Alep. Face à l’impuissance affichée par la « communauté internationale », il ne faut surtout pas se résigner.
Le président Poutine et son premier ministre Medvedev, visitent leur QG de campagne, le 18 septembre.
Alexeï Druzhinin/AFP
Le parti présidentiel dispose de la majorité absolue à la Douma, reléguant ses opposants à un rôle de figurants. Mais le taux d’abstention élevé révèle la déception d’une partie de la population.
Un enfant reçoit les premiers soins après un bombardement attribué à l'armée de Bachar al-Assad de la localité de Douma, à l'est de Damas.
Abd Doumany/AFP
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
Le président Erdogan, à son arrivée au G20 en Chine le 4 septembre.
Etienne Oliveau/AFP
Un temps affaibli politiquement, le président turc a lancé une offensive contre tout ce qui de près ou de loin risquerait de le menacer, aussi bien à l’extérieur de ses frontières qu’à l’intérieur.
Le 24 août, l'armée turque lance une opération d'envergure en territoire syrien.
Bulent Kilic / AFP
La tragédie syrienne et la décomposition de l’Irak ont fait apparaître de nouveaux acteurs et réactivé d’anciens clivages. Alors que la Turquie se sent menacée, les Occidentaux paraissent tétanisés.
Recep Tayyip Erdogan en conférence de presse le 20 juillet.
Adem Altan / AFP
La tentative de putsch ratée en Turquie et les purges massives qui suivent pourraient avoir des implications négatives sur les relations d’Ankara avec l’OTAN et l’Union européenne.
Hommage aux victimes de l'attaque de Nice, le 17 juillet.
Valery Hache / AFP
Plusieurs éléments de réflexion s’imposent à la suite de l’attaque terroriste du 14 juillet à Nice. Une attaque qui marque l’évolution de la radicalisation à de multiples égards.
Les réfugiés ne devaient passer que huit semaines à Lesbos. Certains y sont bloqués depuis six mois.
Knut Bry
Le nombre de réfugiés déterminés à traverser la mer Égée a certes chuté ces derniers mois, mais des milliers d'entre eux sont encore bloqués sur l'île grecque de Lesbos.
Les drapeaux de l’UE, le 9 mai 2013.
Bill Bedzrah/Flickr
Jamais depuis la guerre les dirigeants de l’Europe n’ont porté une telle responsabilité : l’histoire les jugera sur leur action européenne beaucoup plus que sur leur bilan national.
Ruines du village de Teir Maalah, au nord de Homs, le 20 avril 2016.
Mahmoud Taha/AFP
En refusant in extremis de bombarder le régime de Damas en 2013, Barack Obama aurait encouragé l’usage de la force sur la scène internationale. Un constat un peu simpliste.
L'aéroport de Bruxelles, le 22 mars.
Francois Lenoir/Reuters
Après Paris, Bruxelles. Comment expliquer ces attaques terroristes venant de l’intérieur ? Des études récentes permettent de mieux cerner le processus de radicalisation et l’attractivité de Daech.
Des réfugiés coincés à la frontière avec la Macédoine.
Georgi Licovski/EPA
Il y a quarante ans, le philosophe français décryptait le mécanisme qui favorise l’indifférence des sociétés prospères vis-à-vis des groupes en difficulté. Illustration avec la crise des migrants.
Bachar al-Assad reçu au Kremlin par Vladimir Poutine le 20 octobre 2015.
Alexeï Druzhinin/AFP
L’annonce du retrait (partiel) des troupes russes de Syrie a pris par surprise les observateurs. L’heure d’une première évaluation d’une action militaire aux objectifs multiples.
Parade militaire dans la région de Raqqa.
Stringer/Reuters
Quelles sont les origines de Daech ? Que veut-il ? The Conversation publie une série d’articles permettant de mieux comprendre la nature de ce groupe qui au Levant fait régner la terreur.
Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec des entrepreneurs le 3 février.
Sergueï Karpukhin/AFP
Géorgie, Ukraine, Syrie : négocier avec la Russie de Vladimir Poutine est stérile et risque de mettre en danger nos propres idéaux. L’épreuve de force est la seule solution pour se faire respecter.
Un jeune réfugié syrien fuyant les combats à Alep, à la frontière avec la Turquie.
Bulent Kilic/AFP
L’ancien monde était celui de la territorialité et des frontières rigides. Mais cette relative stabilité était en réalité exceptionnelle : la tendance qui apparaît aujourd’hui est appelée à durer.
L'Allemagne a envoyé deux avions de type Tornado en Turquie pour mener des opérations de reconnaissance en Syrie.
Carmen Jasperen/AFP
Après les attentats de Paris, l’Allemagne et surtout la Grande-Bretagne ont décidé de s’engager militairement davantage au Levant. Sans créer une réelle dynamique au sein de l’Union européenne.
Un Rafale sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui participe aux opérations contre Daech.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Au lieu de chercher son anéantissement, il est nécessaire de penser la lutte contre Daech de manière à le ramener à un niveau politiquement acceptable de menace.