Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Le terrorisme contemporain prend racine dans une forme de violence politique datant de la Révolution française. Ancré dans des faits sociaux, il évolue désormais à l’échelle planétaire.
Dans cette partie du monde, chaque individu s’identifie d’abord par sa langue, par son ethnie ou par sa confession, tandis que la citoyenneté vient en second lieu.
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Le conflit qui déchire la Syrie trouverait sa source dans l’exode rural, lui-même causé par la sécheresse. Le lien entre ces trois événements est pourtant loin d’être si évident.
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
La Turquie, qui voulait renverser le président syrien, a de bonnes relations commerciales avec Damas. Elle est le premier exportateur vers la Syrie et parmi les premiers importateurs de biens syriens.
S’il vivait aujourd’hui, Sun Tzu aurait orienté son ouvrage « L’art de la guerre » vers la stratégie de conflits où se mêleront bientôt simples soldats, combattants augmentés et machines autonomes.
L’impact des réfugiés dans l’économie du pays accueillant est-il positif ou négatif ? La vraie question est en réalité tout autre : l’économie peut-elle vraiment se passer des réfugiés ?
La bataille de Mossoul marque-t-elle la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr.
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
Au-delà des explications sociologiques et politiques, la guerre est l’occasion d’une expérience sensible du monde qui attire les êtres en attente de « réparation existentielle ».
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2