L’hypothèse d’un retour de l’inflation du à un rebond de l’économie et une augmentation de la demande après la pandémie reste peu probable.
À partir de 2018, l'imposition de droits de douane sur les importations américaines en provenance de Chine a entraîné une réduction du commerce entre les deux pays.
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La réponse est non : passer d’un établissement à un autre en période de crise revient en effet à subir les coût liés à l’incertitude sans profiter des avantages du relationnel bancaire.
Les soignants gagneraient-ils à s’inspirer du concept militaire VUCA ?
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Sandra Bertezene, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le Covid-19 a révélé comme rarement la complexité de notre monde et l’incertitude qui en résulte. Pour décrire ce type de contexte volatile, les militaires américains ont forgé un concept’: VUCA.
La crise économique et sanitaire actuelle nous invite à repenser les processus de production mondialisés.
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Si la crise d’approvisionnement liée au Covid-19 peut favoriser les relocalisations dans les secteurs de l’industrie manufacturière, un boom des délocalisations des services doit être anticipé.
Selon le théorème de Barro-Ricardo, au-delà d'un certain seuil, la dette publique influence les comportements des ménages et des entreprises.
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Dans des phases de relance économique, les ménages peuvent anticiper de futures hausses d’impôt et épargner, limitant les ainsi les effets sur la croissance.
L'esplanade du Trocadéro déserte. Photo prise le 28 mars 2020, au douzième jour du confinement en France.
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Contrairement à la crise de la dette, l’épidémie impacte tous les pays membres, générant une unanimité inédite.
Face à la récession qui s'annonce, la BCE présidée par Christine Lagarde (photo), comme la Fed, comptent augmenter le volume des rachats de dettes publiques et privées.
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La relance des programmes d’assouplissement quantitatif pourrait conduire à un financement des entreprises les plus fragiles au détriment de l’investissement dans les plus innovantes.
Le 19 mars dernier, les autorités monétaires européennes ont annoncé l'injection de 750 milliards d'euros de liquidités pour soutenir l'économie.
Daniel Roland / AFP
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) e Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.
Si les liquidités débloquées par la BCE étaient versées directement aux ménages, chaque Européen toucherait environ 2 200 euros.
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Une telle politique engloberait plus de bénéficiaires que les mesures d’assouplissement quantitatif et permettrait de relancer la croissance par la consommation.
Les systèmes de soins de santé du monde entier intensifient leur réponse à la propagation de la Covid-19, comme cet hôpital de l'État de Washington.
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Les citoyens du monde entier s’inquiètent des taux de décès dans leur pays et à l’étranger alors que les effets économiques de COVID-19 commencent à se faire sentir.
Les dirigeants qui ont dans un premier temps minimisé la gravité de la crise apparaissent aujourd'hui comme irresponsables.
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Pour les États, une telle opération pourrait être payante à court terme, mais resterait insuffisante face à des problèmes financiers persistants.
Avant la crise du coronavirus, La France était dans le collimateur de la Commission européenne en raison de son budget 2020.
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Le coût des aides pèsera sur le déficit public qui devrait dépasser largement 4,5 % du PIB en 2020, soit plus du double de la loi de finances 2020 votée fin décembre 2019 (2,2 %).
Le 16 mars 2020 dans un supermarché de l’Est de la France.
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Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) e Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
Les législatives iraniennes du 21 février ne changeront rien à la situation catastrophique d’un pays isolé, économiquement sinistré et en proie à une contestation intérieure massive.
L'économiste américain était l'invité de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en octobre 2019.
Pascal Levy / Panthéon-Sorbonne