En général, les gestionnaires ne sont pas des spécialistes de la gestion de crise. Et devant la pandémie de Covid-19, il y a de quoi en perdre son latin.
shutterstock
Les risques d’importance majeure, mais dont l’occurrence est faible devraient faire partie de la gestion de risque. En pratique, ce n’est que trop rarement le cas.
Avec le confinement de la moitié de la population mondiale, le secteur aérien a vécu une crise inédite à laquelle il aurait difficilement pu se préparer.
Sergei Supinsky / AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Arnaud Mercier établit une archéologie des choix de politique publique qui permet de comprendre comment la France se trouve aujourd’hui en situation de « pénurie ».
Des passagers portant un masque de protection descendent d'un tramway dans le centre de Strasbourg, le 11 mai 2020, le premier jour de l'assouplissement des mesures de déconfinement, en place depuis 55 jours, pour freiner la propagation de la pandémie du Covid-19.
Patrick Hertzog/AFP
Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)
De nombreuses mesures de protection des individus se basent sur des analyses de données qui ne sont en réalité que des supputations.
Un pompier déplaçant un rang de combinaisons de protection, pour faire face à l'épidémie du Covid-19 qui a touché la Belgique, le 12 avril 2020 à Bruxelles.
Miguel Discart/Flickr
Avec la crise sanitaire mondiale qui nous touche actuellement, comment la Belgique, pourtant bien rodée à la gestion de crise, a-t-elle mal appréhendé l’urgence de la situation ?
Traînées lumineuses laissées dans le ciel (photographié avec un long temps de pose), par des satellites Starlink, vues du Nouveau-Mexique, aux États-Unis.
Mike Lewinski / Flickr
Roland Lehoucq, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) e François Graner, Université Paris Cité
La société SpaceX, propriétaire du milliardaire, envisage de mettre en orbite 42 000 satellites ! Il n’y en a eu que 8 000 depuis le tout premier Sputnik. Quelles seront les conséquences de ce projet ?
Donald Trump et le vice-président Mike Pence regardent une vidéo du gouverneur de New York Andrew Cuomo, lors d'une réunion de presse de la Coronavirus Task Force à la Maison Blanche à Washington, DC, le 19 avril 2020.
Jim Watson/AFP
Donald Trump se défausse de la gestion sanitaire de la crise sur les États fédérés, tout en s’en prenant avec véhémence à un certain nombre de gouverneurs.
Nous vivons dans une société où les épidémies sont devenues culturellement inacceptables.
Unsplash
L’analyse des biais cognitifs et des mécanismes de perception du risque permet de répondre à la question.
Un homme tire des gens dans un bateau le long d'une rue résidentielle inondée à Rigaud (Québec), à l'ouest de Montréal, le vendredi 26 avril 2019.
La Presse Canadienne/Graham Hughes
La pandémie transforme la manière avec laquelle la sécurité civile a l’habitude de procéder devant les aléas. Nos réseaux de soutien communautaire seront mis à rude épreuve s’il y a des inondations.
Dans les mois à venir, il faudra créer les meilleures conditions pour mettre fin au confinement et assurer le retour au travail.
Shutterstock
L’impact économique de la pandémie de Covid-19 pourrait être considérable. La relance de l’activité, qui va de pair avec le déconfinement, est une préoccupation majeure. Comment s’y prendre au mieux ?
Emmanuel Macron, en visite dans un centre médial à Pantin, près de Paris le 7 avril 2020.
GONZALO FUENTES / POOL / AF
Comment clarifier la relation complexe entre scientifique et politique ? Max Weber et André Comte-Sponville peuvent éclairer notre compréhension sur ce qui différencie fondamentalement ces postures.
Les soignants gagneraient-ils à s’inspirer du concept militaire VUCA ?
Luis Melendez / Unsplash
Sandra Bertezene, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le Covid-19 a révélé comme rarement la complexité de notre monde et l’incertitude qui en résulte. Pour décrire ce type de contexte volatile, les militaires américains ont forgé un concept’: VUCA.
L'aversion à l’ambiguïté reste la grande absente du modèle standard de choix généralement utilisé en économie.
Loïc Venance/AFP
Comment orienter les décisions quand les risques sont difficilement évaluables ? Une étude conduite pendant la COP21 de 2015 tente de répondre à la question.
Rouen, le 27 septembre 2019, au lendemain de l’incendie.
Lou Benoist/AFP
À la suite du gigantesque incendie qui a touché l’agglomération rouennaise en 2019, on peut tirer de multiples leçons pour une meilleure prévention et gestion des risques industriels en France.
Campagne de sensibilisation aux dangers du Covid-19 par la police indonésienne.
Juni Kriswanto/ AFP
Le cygne noir, c’est l’inconnu inconnu. Avec le Covid-19, il nous faut apprendre à accepter les incertitudes et à s’inspirer, pourquoi pas, des techniques militaires.
Gonzaga Yiga, président d'un conseil d'habitant local rappelle les mesures de lutte contre le Covid-19 aux résidents de son quartier, Kampala, Ouganda, le 24 mars.
Badru KATUMBA / AFP
Elisabeth Paul, Université Libre de Bruxelles (ULB) e Valery Ridde, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Il viendra un moment où les gouvernements seront contraints à rendre des comptes des politiques adoptées pour lutter contre l’épidémie : mais auront-ils les données à disposition ?
En novembre 2011, au Japon, quelques mois après la catastrophe de Fukushima, sur un site de décontamination pour véhicules.
David Guttenfelder/Pool/AFP
Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’industrie nucléaire est le principal incubateur des mesures de distanciation et de confinement mises en place pour prévenir les accidents et les crises.
Panneau d'information à Mulhouse, le 6 mars, une semaine avant que la France décide d'un confinement général.
SEBASTIEN BOZON / AFP
Nos contradictions face à la prise de risque nous entravent, tant dans l’anticipation que dans la gestion de crise.
Une femme portant un masque facial et des gants de protection tient une pancarte se plaignant du manque de soutien de l’État aux travailleurs indépendants et contractuels à zéro heure, sur le Royal Mile à Édimbourg en Écosse, le 23 mars 2020.
ANDY BUCHANAN / AFP
Après la sidération et la peur, c’est désormais la colère qui monte partout dans le monde, parmi les populations comme parmi les responsables politiques. Les conséquences seront durables.
À ce jour, 648 « cat bonds » ont été émis depuis 1997. Un chiffre qui pourrait décoller avec la crise sanitaire actuelle.
Viacheslav Lopatin/Shutterstock
Le contexte favorise l’intérêt pour ces produits financiers, controversés, qui fournissent une protection en cas de catastrophe majeure en échange d’une rémunération souvent élevée.
Professeure de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l'Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School