La promotion du bonheur n’a jamais été aussi intense. Tou(te)s semblent s’être converti·e·s à ce nouvel eldorado social. Alors « don’t worry, be happy »… mais à quel prix ?
Un caméraman, gêné par un policier, tente de filmer une arrestation à Paris, le 8 décembre 2018.
Sameer Al-Doumy / AFP
L’Internet utilisé par les « gilets jaunes » pour favoriser leur mobilisation et se retrouver entre soi conforte nombre d’entre eux dans leur rejet des médias, ouvrant la porte aux fake news.
Sur les Champs-Elysées, le 8 décembre 2018.
Lucas Barioulet / AFP
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
A Nantes, le 8 décembre 2018.
Sebastien Salom-Gomis / AFP
Romain Huët, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Comment comprendre qu’autant d’individus, qui pour beaucoup manifestent pour la première fois, se laissent entraîner aussi facilement dans la violence émeutière ?
Des lycéens place de la République à Paris, le 7 décembre 2018.
Lionel Bonaventure/ AFP
La toute-puissance des réseaux sociaux bouscule les logiques traditionnelles des mobilisations, de la communication, de l'information et du fonctionnement de l'espace public.
Sur un rond-point, à Blois, le 24 novembre 2018.
Guillaume Souvant/AFP
Quelques enseignements tirés d’une expérience de sociologue ayant travaillé sur des formes de violences sociales et politiques et sur les stratégies sécuritaires déployées par les pouvoirs publics.
Comment les médias français peuvent-ils concilier leur devoir de service public en restant neutres sur la question de l’indépendance alors qu’ils appartiennent au pays colonisateur ?
Aux abords de la porte d'Auteuil, à Paris, le 17 novembre 2018.
Lucas Barioulet / AFP
Jean-Marie Charon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les médias sont dans une position paradoxale : espace nécessaire de représentation, de démonstration de la force, ils suscitent l’exaspération des acteurs de la contestation.
A l’heure des « gilets jaunes » analyse de la place de la violence protestataire dans le discours journalistique, à travers l’exemple de la couverture médiatique des manifestations contre la Loi travail.
Deux des joureurs de l'équipe de Belgique, Thorgan Hazard et Thomas Meunier, défaite par la Suisse (5 buts à 2), le 18 novembre 2018.
Fabrice Coffrini/AFP
Nos sociétés construisent des vainqueurs dont les qualités sont rapidement et systématiquement remises en cause, oubliant le rôle pourtant essentiel du hasard.
A Rochefort, le 24 novembre 2018.
Xavier Leoty/AFP
« Uberisée », la société sait parfaitement se passer de relais, de médiateurs, d’intermédiaires. Le consommateur l’a bien compris, il est désormais suivi par le citoyen.
Eric Zemmour à Bruxelles, le 6 janvier 2015.
Emmanuel Dunand / AFP
Nous vivons une époque durant laquelle s’efface le partage entre le vrai et le faux, une époque de falsification de la réalité que cet effacement autorise.
En 2015, la Présidente du FN (désormais RN) avait été jugée (puis relaxée) pour incitation à la haine raciale pour avoir comparé les prières de rue de musulmans en France à l'occupation nazie. L'usage d'images fortes dans son discours politique lui avait déjà porté préjudice.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les États-Unis débutent la deuxième saison d'une série télévisée marquée par les codes de la téléréalité, qui, a accompagné son ascension vers le pouvoir suprême.
Au Forum pour la paix, à Paris, le 11 novembre: 12 pays ont signé le pacte sur l'information et la démocratie.
Yoan Valat/AFP
25 personnalités, dont quelques prix Nobel, veulent « établir des garanties démocratiques sur l’information et la liberté d’opinion ». Si l’intention est bonne, les propositions sont inquiétantes.
Capture d'écran de l'émission « Rentre dans le Cercle » à laquelle ont participé les auteurs de cet article.
https://www.youtube.com/watch?v=UggGtXdH3tA
Témoignage : des chercheurs en management ont été invités à participer à une émission rap. Voici les quelques enseignements sur le leadership qu’ils en retirent.
Troupes allemandes dans le village de Conflans-en-Jarnisy (Meurthe-et-Moselle)
Norbert Antoine/Geneanet
Lionel Remy, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Une enquête au sein d’un parti controversé révèle les difficultés auxquelles se confronte le chercheur autant que des stratégies médiatiques abusant des polémiques.
Le 22 octobre, à New York, émission spéciale présentée par Angela Rye sur les mid-terms.
Bennett Raglin/AFP
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Listes électorales tronquées, poids de l’argent, charcutage électoral : la démocratie est toujours invoquée aux États-Unis, mais elle n’y a pas que des amis.
Les comédiens improvisateurs doivent notamment faire preuve d'empathie pour une performance réussie. Le résultat du match n'est là que secondaire.
Christian Bertrand/Shutterstock
A-t-on des exemples de compétitions dans lesquelles les rapports sont pacifiés ? On pourrait penser au sport. Mais les performances des comédiens improvisateurs sont une bien meilleure illustration.