Comment les violences sur les policiers remettent en cause leurs conditions de travail et leur perte de sens.
Des policiers se recueillent lors d'une cérémonie en hommage à Éric Masson, policier tué durant une opération anti-stupéfiants à Avignon, le 5 mai.
Nicolas Tucat/AFP
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Un cadre répressif encore plus rigoureux ne résoudra pas la crise de l’institution policière.
Un homme brandit une pancarte devant une fresque représentant George Floyd après l'annonce de la la reconnaissance de la culpabilité de Derek Chauvin, le 20 avril 2021, à Atlanta.
Elijah Nouvelage/AFP
Plusieurs mesures du projet de loi Sécurité globale sont perçues comme particulièrement problématiques par l’opinion. Décryptage de chercheurs ayant participé à un documentaire sur le sujet.
Les caméras portatives n'ont pas réussi à rendre les forces de l’ordre imputables parce que la diffusion des images est souvent refusée ou retardée.
Shutterstock
Les recherches montrent que de nombreux partisans des caméras portatives minimisent la complexité de ces programmes et en exagèrent les avantages potentiels.
Le département de police de Laurel (Maryland) utilise des caméras corporelles lors de ses patrouilles.
Fabienne Faur/AFP
Les policiers français seront bientôt équipés de façon générale de caméras-piétons pour filmer leurs interventions. Une pratique déjà mise en œuvre outre-Atlantique depuis plusieurs années.
Contrôle de police à l'embarquement d'un ferry pour la Corse, le 19 décembre 2020. Les logiques à l'oeuvre peuvent-elles ouvrir l'institution policière à des acteurs privés?
Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP
La loi sécurité globale semble ouvrir un peu plus la porte aux acteurs de la sécurité privée en France, sur le modèle de ce qui existe dans les mondes anglo-saxons.
Les policiers français de la Brigade de répression des actions violentes BRAV arrêtent un manifestant lors d'une manifestation à Paris le 12 décembre 2020, contre le projet de loi “sécurité globale”.
Geoffroy Van Der Hasselt/AFP
Les récentes critiques contre les fichiers de polices ravivent le débat concernant les libertés et la protection des données individuelles. De la CNIL au Conseil d'Etat qui contrôle le fichage ?
Marche pour les libertés, le 28 novembre place de la République à Paris, : les manifestants craignent une série de dérives liberticides en France.
Thomas COEX / AFP
Les « notes blanches » des services de renseignements sont aujourd’hui utilisées pour fonder des mesures administratives restrictives de libertés dont la diversité s’accroît avec le temps.
Manifestation contre la “Loi Sécurité globale” à Paris le 28 novembre 2020.
de 133 000 à 550 000 manifestants selon les sources. Une énorme manifestation à Paris.
Jeanne Menjoulet/flickr
Comment trois hypothèses issues des théories de l’organisation permettent de mieux comprendre les ratés de l’institution policière.
Un policier à terre lors d'affrontements avec des groupes en marge de la manifestation pour les libertés le 26 novembre à Paris. Face à des contextes stressants et violents, les agents sont souvent livrés à eux-mêmes.
Thomas COEX / AFP
Christian Fassier, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Dans un métier pourtant surexposé aux pressions, la santé mentale globale des policiers n'est que très rarement prise en compte.
Les victimes de violence conjugale regrettent parfois d'avoir appellé la police, car elle se sentent abusée une deuxième fois par les enquêteurs.
Pixabay
Les enquêtes policières en matière de violence conjugale font revivre un deuxième traumatisme aux femmes qui en sont victimes. L’État doit revoir les procédures judiciaires entourant ce type de crime.
L'évacuation du camp de migrants place de la République à Paris.
MARTIN BUREAU / AFP
La stratégie visant à invisibiliser la présence des migrants dans Paris et les violences qui l’accompagnent témoignent de la faillite des politiques européennes d’asile.
Les contrôles de police sont aussi l’occasion de vérifier si la personne est inscrite dans un fichier.
THOMAS COEX / AFP
Contrairement à une idée répandue, le « fichier S » n’existe pas. En revanche, il existe un très grand nombre de cas dans lesquels vous pouvez être « fiché ».
Equipe de police devant le tribunal de justice à Clichy, où se tient le procès de personnes mises en cause dans les attentats de janvier 2015.
Thomas COEX / AFP
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Alors qu’elles se caractérisent par un haut niveau d’arbitraire, les mesures administratives de lutte du terrorisme apparaissent inefficaces dans la répression de cette criminalité.
Les personnes âgées, isolées, sont particulièrement sujettes aux violences intrafamiliales et conjugales.
Pixabay
Les résultats d’une enquête récente menée en Nouvelle-Aquitaine montrent l’ampleur des violences conjugales au sein de couples âgés notamment dans les zones rurales isolées.
Le sénateur Joe Biden au Capitole, à Washington, pour annoncer une nouvelle loi contre la criminalité en 2007.
Win McNamee/Getty Images/AFP
Donald Trump fait campagne en revendiquant «la loi et l'ordre» et accuse son adversaire d'être laxiste en la matière. Des accusations fausses tant Joe Biden a signé de lois sécuritaires.
Interpellation lors d'une patrouille dans le quartier Les Izards à Toulouse le 3 septembre 2020.
GEORGES GOBET / AFP
Les agissements rapportés dans l’enquête de Valentin Gendrot décrivent une réalité et attestent d’une attitude « jusqu’au boutiste » de plus en plus symptomatique de certains policiers.
Membre d'une brigade d'intervention en poste devant les anciens locaux du magazine Charlie Hebdo dans le 11e arrondissement à Paris où le 25 septembre un homme a attaqué deux personnes à l'arme blanche.
Alain JOCARD / AFP
Le Conseil constitutionnel a censuré une loi votée le 17 juillet portant sur la surveillance judiciaire, invoquant un manque d’équilibre entre les droits et libertés des individus et la sécurité.
Test à l'institut Pasteur à Lille par écouvillon : les données conservées lors des testes s'inscrivent dans un fichier plus large dont la finalité interroge les spécialistes.
DENIS CHARLET / AFP
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay