Une étude montre que faible développement et intensité du sentiment religieux sont deux facteurs expliquant pourquoi les stéréotypes sexistes sont plus répandus dans certains pays que dans d’autres
Le groupe Mars, le fabricant du riz « Uncle Ben's » envisage un changement de logo, suite aux polémiques qui l'accusent de diffuser des stéréotypes racistes.
Justin Sullivan/AFP
L’engagement social des marques oscille entre capitaliser sur une cause sociale, se donner une « bonne image » ou tenter d’amorcer un réel changement.
La statue de Colbert devant l'Assemblée nationale a été taguée de l'inscription « négrophobie d'État » le 23 juin. Ministre de Louis XIV, il est considéré comme à l’initiative du Code noir.
Joël Saget/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les débats actuels autour du racisme, de la mémoire, du passé colonial font rage. Ils traduisent une amplification de failles à l’œuvre depuis un demi-siècle au sein de la société française.
Monument au capitaine Cook à Hyde Park (Sydney, Australie).
Shutterstock
En Australie et en Nouvelle-Zélande comme ailleurs, jeter à bas des monuments et changer les noms de lieux rendant hommage au passé colonial ne suffira pas à régler le problème du racisme.
Selon une étude, les personnes LGB ont davantage confiance dans leurs capacités à créer une activité que les non LGB.
Sebastien Durand / Shutterstock
À Paris, les personnes LGB se révèlent en majorité favorables à la création d’entreprise. La volonté de s’affranchir des discriminations et l’accès à une communauté pourraient expliquer ce résultat.
Le drapeau chinois flotte derrière des barbelés dans une cité de Yangisar, au sud de Kashgar, dans la région occidentale du Xinjiang en Chine (4 juin 2019).
Greg Baker/AFP
La vague de répression chinoise actuellement en cours contre le peuple ouïghour est loin d’être la première. Retour sur une histoire douloureuse.
Manifestation à Lyon, le 6 juin 2020 en soutien au mouvement « Black Lives Matter » à travers le monde suite au décès de George Floyd, tué par la police de Minneapolis.
Jeff Pachoud/AFP
Et si, à force de traquer qui est raciste nous passions à côté de « ce » qui est raciste dans le fonctionnement ordinaire de nos institutions ?
Des fleurs et des photos déposées sur un mémorial aux victimes de la violence policière lors d'une manifestation à New York, le 29 mai 2020.
Spencer Platt/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Depuis des siècles, des Noirs sont tués impunément aux États-Unis. Les images de cette violence témoignent d’un manque de respect vis-à-vis des morts et risquent de traumatiser ceux qui les regardent.
Pendant une manifestation à Denver, Colorado, le 31 mai 2020.
Jason Connolly/AFP
Si la mort de George Floyd a suscité une réaction aussi vive aux États-Unis, c’est parce qu’elle s’inscrit dans un contexte délétère largement alimenté par le président et ses soutiens.
Michaël Roy, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’affaire Di Rosa est symptomatique d’une difficulté plus large à figurer l’histoire de l’esclavage et de la race en France.
Des militants homosexuels s'embrassent alors qu'ils manifestent devant l'ambassade du Brunei à Paris contre les nouvelles lois sur la peine de mort pour les relations homosexuelles et l'adultère, le 18 avril 2019.
Ludovic Marin/AFP
Être une personne LGBTQ+ dans les Antilles, c’est faire face à une discrimination constante. Pourtant, l’explication à cette homophobie est ancrée dans le contexte postcolonial de ces îles d’Outremer.
Photo d'illustration: à Haiti, un patient attend un traitement durant une grève hospitalière 20 mai 2019. En raison de la crise sanitaire actuelle, les discriminations notamment homophobes augmentent.
CHANDAN KHANNA / AFP
La peur et l’anxiété entraînent une stigmatisation de communautés spécifiques, comme les minorités sexuelles, représentant ainsi un obstacle aux suivis médicaux.
Pendant une manifestation contre le confinement à Columbus, Ohio, le 18 avril 2020.
Megan Jelinger/AFP
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Par le bouleversement qu’elle représente et l’inquiétude qu’elle génère, l’épidémie actuelle est de nature à favoriser le passage à l’action violente.
Photo d'une école à laquelle des émeutiers ont mis le feu à Gennevilliers, une banlieue au nord de Paris lors d'affrontements avec la police.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Pour beaucoup de jeunes de quartiers populaires, le confinement est vécu comme insurmontable, injuste, suspect et a récemment donné lieu à de fortes violences.
Les forces de l'ordre en patrouille à New Delhi, le 28 février 2020, après une semaine d'émeutes anti-musulmanes qui se sont soldées par au moins 42 morts.
Xavier Galiana/AFP
Catherine Bros, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les pogroms anti-musulmans qui ont récemment ensanglanté New Delhi ne sont pas un épiphénomène : ils représentent un aboutissement logique de l’idéologie extrémiste du parti au pouvoir.
‘Qui, sur cette liste, n’aimeriez-vous pas avoir comme voisins ?’ Une enquête livre quelques indications sur la tolérance des Européens.
Shutterstock
Les derniers résultats de l’enquête « European Values Study » sur les Européens invitent à porter un autre regard sur l’émergence de partis dits populistes.
La probabilité individuelle de résider en HLM est en moyenne de 15 %, mais elle monte à 35 % pour les personnes d’origine africaine qui peinent davantage à obtenir un logement dans le parc locatif privé.
Lionel Bonaventure/AFP
Pour expliquer les discriminations dans le marché locatif privé, une étude avance que le racisme insidieux de certains locataires pourrait déteindre sur les propriétaires.
Le nombre de migrants et réfugiés vénézuéliens a dépassé les 4 millions - contre 695 000 fin 2015.
Luis Robayo / AFP