Désarçonné par l’ampleur du mouvement de contestation qui exige son départ et perdure malgré la répression qu’il a déclenchée, le président Loukachenko va-t-il lâcher du lest ?
En juin 2017, des manifestants, ici à New York, demandent que la lumière soit faite sur la possible ingérence russe dans l'élection de 2016.
Eduardo Munoz Alvarez/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’ingérence russe a profondément marqué l’élection présidentielle américaine de 2016. Quatre ans plus tard, analysons la forme et l’impact de la désinformation en provenance de Russie.
Funérailles d'Anastassia, l'épouse d'Ivan le Terrible, en 1560, très probablement morte empoisonnée, comme l'indique peut-être la coupe qu'elle tient à la main.
Chronique illustrée d'Ivan le Terrible, ou Chronique des Visages, vers 1570. Département des manuscrits, Bibliothèque nationale de Russie, Saint-Pétersbourg.
L’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny s’inscrit dans une histoire longue de plusieurs siècles : des tsars à nos jours, le poison a été l’une des armes privilégiées des dirigeants russes.
Le 26 décembre 2019, Alexeï Navalny se tient à quelques pas de deux agents de police lors d'une perquisition menée dans les bureaux de son Fonds anti-corruption (FBK), à Moscou.
Dimitar Dilkoff/AFP
Voilà bien longtemps qu’Alexeï Navalny est dans le viseur des autorités, car il ne cesse de dénoncer la corruption qui règne parmi les officiels russes.
Une femme nourrit des oiseaux à Moscou le 26 décembre 2019. Les températures à Moscou au cours des deux semaines précédentes ont dépassé les 7 degrés, alors que la moyenne pour décembre est d'environ moins 6 degrés.
Alexander Nemenov/AFP
Katja Doose, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le changement climatique, amplement étudié en Russie depuis l’époque soviétique, y est souvent perçu de façon positive, car le réchauffement semble favoriser les intérêts économiques du pays…
Manifestation de l'opposition à Minsk le 16 août 2020.
Sergei Gapon/AFP
L’explosion de mécontentement de la population du Bélarus après la récente présidentielle a pris de court l’inamovible dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko.
Une scientifique du Centre national d'épidémiologie et de microbiologie Nikolaï Gamaleïa, à Moscou, en Russie, où un vaccin contre le Covid-19 est en cours de développement.
Alexander Zemlianichenko Jr/Russian Direct Investment Fund/AP/AAP
Développer un vaccin repose sur une méthodologie rigoureuse. Ne pas la respecter expose à un risque d’inefficacité ou à des effets secondaires qui affecteront la santé et la confiance du public.
Le village d’Oqaatsuk, situé sur l'une de berges de la baie de Disko, en 2017.
Norbert Rouland
La disparition des ours polaires est loin d’être le seul bouleversement qui anime la région arctique.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président russe Vladimir Putin lors d'un sommet sur la Libye à Berlin le 19 janvier 2020.
Alexey Nikolsky/Sputnik/AFP
La publication tardive d’un rapport sur une possible ingérence de l’État russe dans la vie politique britannique suggère que le Kremlin présente une menace majeure pour la démocratie.
Le quatrième mandat présidentiel de Vladimir Poutine expire en 2024. L'un des amendements qui viennent d'être adoptés à la Constitution l'autorise à se présenter encore deux fois au maximum, ce qui pourrait lui permettre de rester au pouvoir jusqu'en 2036.
Sergei Ilnitsky/Pool/AFP
Illégale au regard du droit international, l'annexion de la Crimée par la Russie n'en demeure pas moins un objet juridique complexe, qu'il est utile d'examiner à l'aune d'autres événements récents.
Des combattants fidèles au gouvernement d'accord national (GNA) libyen dans la ville de Tarhuna, à environ 65 kilomètres au sud-est de la capitale Tripoli, le 5 juin 2020.
Mahmud Turkia/AFP
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Un bureau de vote en plein air à Saint-Pétersbourg le 28 juin 2020.
Olga Maltseva/AFP
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La récente consultation électorale en Russie ne se réduit pas à la seule question du maintien de Vladimir Poutine au pouvoir. Cette séquence politique comporte aussi bien d'autres enseignements.
Baskhan Magamadov (au centre), président de l’Union des Tchétchènes et Ingouches des Alpes-Maritimes, et Noura Makaieva (à gauche), présidente de l'association Caucase - France, parlent à la presse à Nice, le 16 juin 2020.
Valéry Hache/AFP
Anne Le Huérou, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Aude Merlin, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Les récents événements de Dijon ont braqué le projecteur sur les quelques dizaines de milliers de Tchétchènes résidant en France. Une diaspora traversée par diverses lignes de fracture.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’épidémie de Covid-19 a donné lieu à une avalanche d’infox répandues notamment par des comptes gérés depuis la Russie. Comment cette désinformation fonctionne-t-elle, et quels sont ses buts ?
Poste de contrôle près du village de Novotroitske, dans la région de Donetsk, le 16 mars 2020.
Sergey Volskiy
L’alerte, lancée sur les réseaux sociaux, a révélé l’incurie de l’État et de l’entreprise, et suscité une attention médiatique nouvelle pour les menaces écologiques qui pèsent sur le Grand Nord.
La rivière Ambarnaïa, près de Norilsk, le 6 juin 2020.
Irina Yarinskaia/AFP
La catastrophe écologique survenue dans l’Arctique russe s’explique par les négligences humaines plus encore que par le changement climatique. D’autres tragédies similaires sont à craindre.
Le 19 août 1991, le président de la Russie Boris Eltsine grimpe sur un char pour s'adresser à ses partisans, qu'il exhorte à s'opposer à la tentative de putsch que viennent de lancer un groupe de durs du régime soviétique. Le putsch échouera et l'URSS disparaîtra trois mois plus tard.
Diane Lu-Hovasse/AFP
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Les drapeaux de la Mongolie, de la Chine et de la Russie flottent au vent lors des exercices militaires Vostok-2018 sur le terrain d'entraînement de Tsugol, en Sibérie, le 13 septembre 2018.
Mladen Antonov/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) e Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le Grand Jeu auquel se livrent Moscou et Pékin se déploie sur de nombreux terrains, notamment en Mongolie, pays immense, très peu peuplé et largement dépendant de ses deux grands voisins.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières