L’ironie des tensions qui opposent la France et la Turquie, et leurs présidents respectifs, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan, réside dans les nombreuses similarités qui les caractérisent.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le cessez-le-feu qui vient d’être signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan consacre la défaite arménienne dans le conflit du Haut-Karabagh, face à un ennemi largement soutenu par la Turquie.
Erdogan cherche à se poser en chef de file du monde sunnite et à accroître son influence régionale. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser ses récentes passes d’armes avec Macron.
L’analyse de l’histoire sismique de la région permettra d’en savoir plus sur une basilique récemment découverte au fond d’un lac en Turquie, qui a peut-être accueilli le concile de Nicée en 325.
La politique conduite par Ankara en Méditerranée orientale vise à réviser l'ordre international issu de l'effondrement de l'Empire ottoman il y a 100 ans.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Quelles sont les causes du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour du Haut-Karabagh, qui dure depuis plus d’un siècle, et pourquoi les hostilités viennent-elles de reprendre ?
L’implication de la France au Liban après l’explosion du 4 août dernier lui permet dans une certaine mesure de reprendre pied dans une région où son influence a dernièrement reculé.
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Face à la pandémie, le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan a donné la priorité à la préservation de l'activité économique, et profité du contexte pour renforcer le contrôle qu'il exerce sur la société.
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
L’épidémie affecte fortement la Turquie, qui a engagé des dépenses colossales pour soutenir ses entreprises, et menace les zones voisines comme le nord de la Syrie, Chypre et les îles grecques.
L’Europe et l’Australie comptent parmi les régions du monde qui attirent le plus grand nombre de migrants. Leurs perceptions de l’immigration sont dissemblables mais se rejoignent en certains aspects.
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Une « zone tampon » de sécurité en Syrie est essentielle mais le revirement de Trump risque de compromettre durablement les relations entre la Turquie, l’UE et les États-Unis.
Plusieurs camps s’affrontent dans le processus décisionnel américain, qui tablent sur l’amateurisme ou l’absence de réel intérêt du Président Trump sur ces dossiers pour avancer leurs pions.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Doctorant en géographie, membre de l'équipe Monde arabe et Méditerranée, UMR Citeres et membre de l'axe Migration et Mobilité de l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul, Université de Tours