Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Comment l’incroyable a-t-il pu se produire ? L’élection de Donald Trump était-elle aussi imprévisible qu’il y paraît ? Les recherches sur le phénomène de « zone muette » suggèrent le contraire.
Après la war fatigue qui avait saisi le pays à l’issue de la période néoconservatrice de George W. Bush, le risque d’une world fatigue est grand, après l’ouverture au monde de Barack Obama.
L’enquête sur l’affaire des e-mails d’Hillary Clinton est relancée, alors que l’écart s’est à nouveau resserré au niveau national entre les deux principaux candidats.
La France de 2022 sera-t-elle totalitaire ? Le 2ᵉ tome du roman graphique signé François Durpaire et Farid Boudjelall est un exercice de politique-fiction qu’il s’agit de prendre au sérieux.
Lors du troisième et ultime échange entre les deux candidats, Donald Trump a menacé de ne pas reconnaître son éventuelle défaite, accusant le camp démocrate de fraudes.
Son ton nouveau et sa capacité de jouer le rôle du chien dans un jeu de quilles lui avait donné une emprise sans précédent sur la campagne. Mais cette nouveauté n’a pas duré : tout passe, tout lasse.
La combinaison de deux paramètres essentiels – situation économique et charisme du candidat – jouait en faveur du prétendant républicain. Voici comment un modèle le prévoyait.
Le second débat a été extrêmement tendu et tout aurait pu déraper à n’importe quel moment. Aucun des candidats n’a réellement pensé à développer des points en rapport direct avec leurs électeurs.
La montée en puissance de l’AfD, qui induit en même temps le recul de l’extrême droite néonazie, bouscule le paysage politique allemand sans en menacer la stabilité.
Le Prix Nobel de la Paix octroyé ce vendredi au président José Manuel Santos vise à encourager le délicat mais prometteur processus de paix engagé par Bogota avec la guérilla des Farc.
L'analyse détaillée de la couverture médiatique de la campagne permet de découvrir ce qui retient l'attention des journaux et des chaînes de télé - et, in fine, des électeurs.
Sauf à imaginer une irrésistible insurrection populaire, il est probable que tout le monde va rentrer dans le rang, car la « communauté internationale » va mettre son poids dans la balance.
Le parti présidentiel dispose de la majorité absolue à la Douma, reléguant ses opposants à un rôle de figurants. Mais le taux d’abstention élevé révèle la déception d’une partie de la population.
Tout indique que, dans la perspective de la présidentielle de 2018, à laquelle Poutine devrait être candidat pour un quatrième mandat, le contrôle politique et policier du pays va se renforcer.
Loin d’avoir mis un point final à la crise politique ouverte par la réélection de la présidente en 2014, la destitution de Dilma Rousseff ne fait que prolonger la période d’incertitude au Brésil.
Le pouvoir gabonais ne pouvait pas ignorer que chaque électeur détenteur d’un smartphone est devenu une commission électorale et une Cour constitutionnelle à lui tout seul.
La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence d’une simple fraude électorale, mais du ras-le-bol contre un État qui s’est ingénié à manipuler la démocratie et à en bloquer le développement.
Trois présidents depuis l’indépendance en 1960 ; la stabilité politique de cet État faiblement peuplé d’Afrique centrale a longtemps reposé sur un système de redistribution aujourd’hui en panne.
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
Devancé pendant la campagne dans les sondages par Hillary Clinton, Donald Trump s'est employé avec opiniâtreté à allumer une polémique concernant, notamment, la question des pièces d’identité.