Disparu en 1863, l’épave du sous-marin américain le Hunley a fait l’objet de longues recherches fastidieuses avant d’être retrouvée (presque) par hasard plus d’un siècle plus tard.
Collections menacées, sites archéologiques endommagés, collaborations de recherche suspendues… le patrimoine archéologique du sud et de l’est de l’Ukraine paie un lourd tribut à la guerre.
Autour de ces objets d’art se joue une querelle muséale, culturelle et mémorielle qui ouvre une nouvelle ligne de front dans le sanglant conflit russo-ukrainien.
Des artefacts en pierre et une dent fossile indiquent qu’Homo sapiens vivait à la Grotte Mandrin il y a 54 000 ans, à une époque où les Néandertaliens vivaient encore en Europe.
Les données issues de la terre sont imparables et sans filtre. Elles racontent des histoires d’entraide, de partage, et aussi de violences entre les êtres humains.
Yvan Pailler, Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) and Clément Nicolas, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La plus ancienne carte en relief européenne a été redécouverte il y a quelques années au fond des caves d’un musée. Une chance, mais nombre de ses secrets restent encore à percer.
En 1821, l’explorateur français Frédéric Cailliaud participe à une expédition organisée en Nubie par le vice-roi d’Égypte et découvre une nécropole légendaire…
Marie-Pierre Rothé, Musée départemental Arles Antique and Julien Boislève, Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)
À Arles, les recherches réalisées sur la maison romaine de la Harpiste jettent un éclairage nouveau à la fois sur l’histoire de la ville antique et sur la diffusion des techniques de construction.
Lady Sapiens véhicule une image des femmes de la préhistoire entachée de nombreux biais, dans ce qui apparaît comme un fantasme contemporain plutôt que l’état réel de la connaissance scientifique.
Sur cette feuille de plomb, des dessins et des textes en grec et en latin ont été incisés avec une pointe de métal : ce sont des formules magiques destinées à nuire à un certain Gaius Julius Viator.
L’analyse des textes cunéiformes du Proche-Orient ancien, gravés dans des tablettes d’argile, révèle la vie quotidienne des Assyriennes qui fabriquaient et vendaient des étoffes, il y a 4000 ans.