Si l’on a longtemps pensé que Néandertal n’habitait pas les forêts tempérées qui couvraient l’Europe il y a plus de 100 000 ans, cette histoire est en train d’être réécrite.
Les résultats d'une nouvelle étude remettent en question l'idée traditionnelle selon laquelle l'adoption d'un régime alimentaire à base de végétaux n'a commencé qu'avec l'avènement de l'agriculture.
Pour savoir quand le langage articulé est apparu , il faudrait pouvoir étudier les langues de nos ancêtres. Problème, elles ne fossilisent pas, il faut donc les modéliser.
Les génomes modernes et anciens du « Treponema pallidum », ont permis de situer cette bactérie, dont la lignée est responsable de la syphilis, dans l’Amérique précolombienne.
L'anthropocène, cette possible nouvelle ère géologique où l’influence humaine aurait surpassé les forces naturelles, est loin de faire consensus chez les géologues. Certains en déplorent l'anthropocentrisme.
L’humain a commencé à prendre du poids à mesure que les progrès technologiques ont rendu la nourriture abondante et disponible. Car son cerveau et son métabolisme fonctionnent comme en temps de disette.
Grâce à l’avènement de l’archéologie préventive, les connaissances sur la Gaule protohistorique (d’avant la conquête césarienne) se sont multipliées, entre autres sur les pratiques alimentaires.
Les conditions de la disparition de notre cousin Neandertal restent mystérieuses. Et si on prenait le problème à l’envers pour savoir quelles conditions ont permis son émergence ?
L’analyse génétique de deux fragments de crânes datant de près de 40 000 ans démontre que notre espèce a colonisé l’Europe depuis l’est et s’est métissée avec nos cousins néandertaliens.
Des analyses ADN ont permis de reconstituer un arbre généalogique de sept générations ayant vécu il y a 7 000 ans et de comprendre l’organisation de cette petite société.
Laure Metz, Aix-Marseille Université (AMU); Jason E. Lewis, Stony Brook University (The State University of New York), and Ludovic Slimak, Université Toulouse – Jean Jaurès
Une toute nouvelle étude montre qu’Homo sapiens maîtrisait déjà le tir à l’arc il y a plus de 50 000 ans, grâce à des fouilles archéologiques dans la Grotte Mandrin.
Professeur à Long Beach, Université de Californie et président de la Commission Internationale de Stratigraphique, California State University, Long Beach