Sébastien Barot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Des sols grignotés par le béton ou épuisés par des pratiques agricoles trop intensives… La grande richesse des milieux souterrains doit être mieux connue et mieux protégée.
On l’accuse d’« envahir » les villes et de répandre les maladies, mais que sait‑on au juste de Rattus norvegicus ?
L’Observatoire Shidare du mont Rokko à Kobe (Japon), un exemple d’architecture biomimétique avec sa structure inspirée des végétaux.
Masahiko Ohkubo/Flickr
La nature est bien faite ! En l’étudiant avec humilité et curiosité, on peut y trouver une infinité de solutions pour imaginer et mettre au point des innovations respectueuses des écosystèmes.
Arbres desséchés dans le désert namibien.
Katja/pixabay
La disparition rapide et massive de nombreuses espèces terrestres doit alerter autant que les effets du changement climatique… d’autant plus que ces deux processus sont intimement liés.
Un orthoptère dans des champignons corticoles (qui vivent sur les écorces d’arbre) en Guyane.
Romain Garrouste
Mollusques, milles‑pattes, araignées, insectes… les invertébrés connaissent ces dernières années, tout autant que les vertébrés, un inquiétant recul de leurs populations.
Une soixantaine de crises d’extinction ont été documentées.
Liza/Flickr
Grâce à l’étude des fossiles, l’homme a connaissance d’une soixantaine de crises de la biodiversité. Parmi elles, cinq épisodes particulièrement marqués se distinguent.
Squelette reconstitué d’un auroch datant de 7500 av. J.-C. retrouvé au Danemark.
Malene Thyssen./Wikimedia
Certains rêvent de ressusciter l’auroch, ce grand herbivore disparu au XVIIᵉ siècle, pour restaurer les paysages européens. Une initiative qui soulève des questions éthiques et scientifiques.
Depuis 2016, des scientifiques embarqués à bord de la goélette Tara sillonnent le Pacifique pour surveiller l’état des récifs coralliens gravement menacés par le réchauffement climatique.
Donner à la nature une vraie place en ville passe notamment par des initiatives de continuités écologiques qui permettent aux espèces de se déplacer dans les espaces urbains.
Pipo, chimpanzé du Bioparco di Roma (parc zoologique situé à Rome), dispose d'un patrimoine génétique identique à 98.4 % à celui de l'Homme.
luvi/Flickr
L’évolution, qu’est ce que c’est ? Peut-on l’observer ? A-t-elle une fin ? Le chimpanzé est-il notre ancêtre ? Voici quelques réponses aux principales idées reçues en biologie évolutive.
Aerial view of the Amazon Rainforest Par lubasi Catedral Verde Floresta Amazonica CC BY SA httpscommons wikimedia orgwindex phpcurid.
Sans l'activité humaine, la biodiversité ne changerait pas
Idée reçue : « Sans l’activité humaine, la biodiversité ne changerait pas ». Gilles Escarguel, paléontologue et macroécologue, explique le naturel des variations de la biodiversité.
Comment, de nos jours, justifier d’ôter la vie à un animal à des fins scientifiques ? Il convient de ne pas confondre considérations animalistes et environnementalistes.
La réintroduction des ours bruns européens dans les Alpes ne fait pas que des heureux…
Alexas Fotos/Pixabay
Apprendre à vivre avec l’ours brun n’est pas impossible. C’est même une nécessité si l’on veut préserver ce grand prédateur de l’extinction en Europe de l’Ouest.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)