Stéphane Resche, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
À une période plutôt dense – et assez sombre – du point de vue des relations internationales, s’ajoute un calendrier propice à la politisation sur et en dehors du plateau du concours.
Le Président Emmanuel Macron et sa femme Brigitte Macron accueillis par l'évêque Helmut Dieser à la cathédrale d'Aachen, le 10 mai 2018, avant la remise du prix Charlemagne.
Ludovic Marin/AFP
Isabel Kusche, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
Souterraine, elle peut générer des attentes inconciliables dans l’électorat, une forme de « clientélisme numérique » dans lequel chacun se voit promettre ce qu’il veut.
Un Libanais marche devant le “poing de la Révolution”, symbole du soulèvement d'octobre 2019 au Liban, sur la place centrale des Martyrs de la capitale Beyrouth, le 21 octobre 2020.
AFP
Thomas Hofnung, The Conversation; Clea Chakraverty, The Conversation; Grégory Rayko, The Conversation, and Héloïse Paqueron, The Conversation
Dossier spécial sur la colère dirigée dans de nombreux pays contre les pouvoirs en place.
De nombreuses multinationales comme Google ont choisi d'installer leurs locaux européens en Irlande, où le taux d’imposition sur les sociétés est plus bas qu’ailleurs.
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Même si des progrès ont été réalisés ces dernières décennies, la fin de la course au moins-disant social et fiscal apparaît encore comme une perspective lointaine dans l’UE.
Theresa May à Bruxelles, le 11 avril 2019.
Philippe Huguen/AFP
Les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept ont opté pour une extension « flexible » jusqu’au 31 octobre 2019, qui s’articule autour de deux dates et repose sur deux principes fondamentaux.
Dans les manuels scolaires anglais, l'Europe serait présentée sous un angle politique, plutôt qu'économique et culturel.
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Le Brexit représente une épreuve d’Hercule pour la démocratie britannique, qui doit vivre avec la concurrence de deux souverainetés : celle du Parlement et celle du peuple.
Manifestation à Londres, le 23 mars, en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE.
Niklas Hallen/AFP
Tout reste encore envisageable, mais c’est au Royaume-Uni qu’il revient de prendre une décision avant le 12 avril, et d’endosser enfin la responsabilité de ses choix, quels qu’ils soient.
Le Brexit ralentirait les échanges au sein de l'Union européenne, une zone dont l'économie se caractérise aujourd'hui par l'intensité de son commerce intra-zone.
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La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne aura un impact significatif sur les chaînes de valeur en Europe. La France devrait être davantage concernée que ses voisins.
Devant le Parlement britannique, le 10 janvier 2019.
Ben Stansall / AFP
La renaissance européenne ne sera possible qu’au prix d’une réflexion renouvelée sur la personne, la communauté et sur les figures contemporaines de la vertu, la frugalité, l’hospitalité, le courage en politique.
Le 22 janvier 2019, à Aix-La-Chapelle.
Ludovic Marin / AFP
Première dans l’Histoire, la présidence jumelée de la France et l’Allemagne du Conseil de sécurité des Nations unies a démarré le 1ᵉʳ mars. Une des rares conséquences positives du Brexit pour l’UE ?
La grande salle de l'église du Christ, Université d'Oxford, Angleterre. C'est le centre de la vie universitaire où la communauté académique se réunit pour dîner chaque jour.
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Les dommages causés aux universités britanniques ne bénéficieraient pas nécessairement à d’autres universités du continent, comme certains le pensent à tort.
Le projet d'accord négocié par la première ministre Theresa May et Bruxelles a été rejeté massivement par les députés britanniques le 16 janvier dernier.
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Des économistes du CEPII estiment qu’en cas de non-accord, les PIB du Royaume-Uni et de l’Union européenne pourraient respectivement reculer de 2,8 % et 0,8 %.
Les observations d’un spécialiste de la littérature anglaise à propos de ce qui a conduit le Royaume-Uni à vouloir rompre les amarres, de manière sans doute irrévocable.
Le 11 novembre, à Paris, l'arrivée de Vladimir Poutine (de dos) lors des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
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Que les perspectives du monde soient assez lugubres pour l'année 2019 relève du lieu commun. On peut toutefois tenter de dessiner les quelques leviers dont nous disposons encore.
Protectionnisme américain, Brexit ou encore nouvelles routes de la soie en Asie annoncent des changements structurels dans les échanges internationaux.
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Décryptage des stratégies américaines, européenne et chinoise qui conduisent les pôles de la Triade à des positionnements bien spécifiques dans les échanges internationaux.
Theresa May, le 13 décembre, à Bruxelles, avec ses pairs européens.
Emmanuel Dunand / AFP
Le couple franco-allemand met de côté l’objectif de contraindre les opérations les plus court-termistes pour tenter d’emporter l’adhésion des pays membres les plus réticents.
Un soldat de l'opération Atalante, menée par l'Union européenne au large de la Somalie.
Ministère de la Défense/DR
Peu réaliste sur le plan opérationnel et institutionnel, cette idée a le mérite d’exprimer une communauté de destin partagée par les Européens face à un monde multipolaire et incertain.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay