Les virus ne sont pas forcément mauvais pour nous. Ils peuvent même être à l’origine de nouvelles évolutions comme l’apparition du placenta chez les mammifères.
Peintures rupestres de la région de Tadrart Acacus en Libye datées entre 12 000 avant J.-C. à 100 après J.-C.
Tomer T/Wikipedia
Raphaël Hanon, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les scientifiques ont longtemps pensé que la chasse était à l’origine du développement de notre cerveau. En réalité, les causes semblent être beaucoup plus variées.
Le comportement reproductif de certaines fourmis — partenaires multiples, constitution d’une spermathèque, descendance fertile — peut-il favoriser le succès d’une espèce ?
Un mérou brun de Méditerranée. On ne le voit pas sur l'image, mais il héberge de nombreux parasites!
Parent Géry/Wikimédia
Carla Aimé, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
D’un point de vue évolutif, la ménopause est intéressante pour notre espèce, en permettant une meilleure transmission des connaissances vers les plus jeunes.
La rémiz penduline et son nid très très douillet.
Shutterstock
Athmane Bakhta, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Flocons de neige, fleurs de tournesol – les mathématiques se retrouvent partout dans la nature – voici deux exemples fascinants et un soupçon de philosophie des sciences.
On compte plus de 1 200 espèces différentes de chauves-souris dans le monde.
mmariomm/Flickr
Éric Leroy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La profusion d’espèces de chauves-souris ainsi que leur ancienneté ont abouti à une grande diversité génétique à l’origine de l’extraordinaire variété virale observée chez ces animaux.
Elpistostege watsoni, ce poisson à pattes ou ce tétrapode à nageoires est le plus proche de ce que l’on pourrait considérer comme un « chaînon manquant.
Artiste : Katrina Kenny
Une espèce qui a vécu il y a 380 millions d'années révèle l'origine de nos mains. Il est le plus proche de ce que l’on pourrait considérer comme un « chaînon manquant ».
Compte tenu de la prévalence élevée de la dépression, on peut imaginer que des caractéristiques la facilitant aient été retenues par la sélection naturelle, eu égard aux avantages qu’ils procuraient.
Une cigale de mer, Parribacus antarcticus, un « animal préhistorique » comme un autre.
Frédéric Ducarme
Des « animaux préhistoriques », comme des requins ou des poissons semblant arriver d’un autre âge, font parfois les gros titres. Pourtant, toutes les espèces connues sont « préhistoriques ».
L’aras de Spix est maintenant éteint à l’état sauvage. Des programmes de conservation au Brésil s’occupent des quelque 70 derniers individus de cette espèce.
Shutterstock
Le taux d’extinction des oiseaux pourrait être beaucoup plus élevé que ce qui a été estimé précédemment. Si l’on souhaite conserver certaines espèces, il vaut mieux les cibler le plus tôt possible.
Le rat-taupe nu évolue dans certaines régions arides du globe.
Smithsonian's National Zoo/Flickr
Rencontre avec un drôle de rongeur, glabre et presque aveugle, à l’exceptionnelle longévité.
Reconstruction virtuelle de la 5e phalange d'une Dénisovienne. Les deux tiers de l’extrémité de la phalange sont en couleur naturelle (Eva-Maria Geigl) tandis que sa base, en vert et en bleu, ont été reconstituées à partir d'une tomodensitométrie (H. Temming, J.-J. Hublin). La figure montre les deux côtés de la phalange.
Bennett et coll./AAAS
Eva-Maria Geigl, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En 2008, des archéologues découvraient un fragment de petit doigt dans une grotte sibérienne. Depuis, l’analyse de son ADN a permis aux scientifiques de réécrire l’histoire évolutive des humains.
Professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, Professeur invité aux universités de Gdansk (Pologne) & Viçosa (Brésil), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)