Impossible de penser la croissance sans penser aussi à |’environnement, nous dit Ignacy Sachs, penseur majeur de l'économie du développement, qui vient de mourir.
Vincent Hulin, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Entre autres bouleversements, les changements climatiques et la hausse prévues des températures ont – et auront – un fort impact sur l’évolution de la biodiversité. Exemple avec les tortues marines.
À Katowice, la COP24 s’est contentée de « sauver » (partiellement) l’accord de Paris, sans adapter ses ambitions à l’urgence climatique pointée par le GIEC en octobre.
Patricia Martinerie, Université Grenoble Alpes (UGA); Gaëlle Uzu, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Nicolas Gratiot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le succès du sauvetage de la couche d’ozone dans les années 1990 constitue un exemple à suivre pour la lutte contre le changement climatique.
Les journées de la science ouverte, en ce moment à Paris, mobilisent acteurs publics et scientifiques. Il faut faire plus. L’université, lieu de savoir, doit largement s’ouvrir à la science citoyenne.
Christophe Barbraud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Christophe Sauser, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), and Karine Delord, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En Antarctique, cet oiseau marin est le témoin privilégié des changements climatiques qui affectent durablement son espèce.
Antoine Godin, Agence française de développement (AFD); Étienne Espagne, Agence française de développement (AFD); Florent Mc Isaac, Agence française de développement (AFD); Gaël Giraud, Agence française de développement (AFD), and Oskar Lecuyer, Agence française de développement (AFD)
Premier économiste à s’être penché sur les interactions entre climat et économie, William Nordhaus est critiqué pour son approche trop optimiste des impacts économiques du changement climatique.
Les économistes ont leur rôle à jouer aux côtés des climatologues dans l’analyse et la gestion du changement climatique, mais ils doivent d’abord perfectionner leurs modèles.
L’intérêt grandissant des investisseurs face aux conséquences du changement climatique ne doit pas faire oublier qu’il s’agit avant tout d’un drame humain avant d’être un enjeu économique.
La décision du 9 octobre 2018 dans l’affaire Urgenda aux Pays-Bas confirme la vitalité du mouvement de la justice climatique en Europe et dans le monde.
Le Fonds vert pour le climat génère de nombreuses attentes et défie la chronique depuis ses débuts. Instrument clé du multilatéralisme climat, il sort d’une phase de turbulence, tout en restant fragile.
Un collectif interdisciplinaire de scientifiques anime des conférences et des rencontres autour du changement climatique à bord du « Train du climat ».
Jean-Paul Moatti, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Si les travaux du GIEC sur le climat ont montré la place essentielle du travail des scientifiques, cet apport de la science doit aujourd’hui être étendu au développement durable dans son ensemble.
Les travaux du GIEC ont permis d’établir le caractère indéniable du réchauffement global et la responsabilité de l’homme dans ce processus. Qu’attendre des prochains rapports du GIEC ?
Attendu pour octobre 2018, le rapport des experts du climat sur l’objectif d’un maximum de 1,5 °C de réchauffement soulève de nombreuses questions, notamment sur le rôle des émissions négatives.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), membre de l’Institut Universitaire de France, auteur contributif d’un chapitre des deux derniers rapports du GIEC, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)