Thomas Burelli, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), rendu public le 28 février dernier, fait état de conclusions alarmantes liées aux changements climatiques.
Les JO de Pékin font la démonstration, une fois de plus, que les grands événements sportifs ont un impact négatif majeur sur l’environnement. Avec le réchauffement climatique, ont-ils un avenir ?
Dans sa nouvelle étude,« Transition(s) 2050 », l’Ademe dévoile quatre scénarios pour lutter contre le changement climatique. La sobriété, à différents degrés, y tient une place de choix.
La COP26 a été l’occasion d’avancées et d’annonces, mais les engagements des États – en plus de devoir passer l’épreuve de leur mise en œuvre – sont largement en deçà de ce qu’exige la science.
Valérie Lafond, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) and Marie-Josée Drolet, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Les générations actuelles se doivent d’occuper leur environnement de manière écoresponsable pour que les générations futures aient accès à des ressources suffisantes à leur survie et à leur bien-être.
Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
Un regard rétrospectif et décloisonné sur la « découverte » des dérèglements climatiques souligne les liens entre choix énergétiques et technologiques et enjeux sociaux, économiques et politiques.
H. Damon Matthews, Concordia University and Glen Peters, Center for International Climate and Environment Research - Oslo
L’horloge suit les émissions mondiales et les données relatives aux températures, et utilise la tendance des émissions récentes pour estimer le temps qu’il reste avant que un réchauffement de 1,5 °C.
Par ses conséquences désormais visibles, le climat est devenu un enjeu incontournable pour les États, qui pourrait transformer en profondeur la géopolitique.
Des pays comme le Canada se sont déjà appropriés les émissions de carbone dont ils disposaient et empêchent certains pays de pouvoir disposer des leurs, car le budget mondial restant est inextensible.
À l’aube de l’élection fédérale, les partis proposent des stratégies très différentes en matière de tarification du carbone, un moyen qui a fait ses preuves pour diminuer les émissions de GES.
Le sud du Québec se réchauffe 2 fois plus vite que la planète, en raison de la perte progressive du couvert neigeux. Un réchauffement annuel moyen de 3 à 6 degrés est anticipé d’ici la fin du siècle.
Le dernier rapport du GIEC est la plus importante contribution scientifique sur le climat. C’est elle qui sera prise en compte lors du prochain grand sommet réunissant les dirigeants du monde entier.
Le dernier rapport sur la science du climat aidera les décideurs politiques à agir sur les plans de réduction des émissions ou d’adaptation au changement climatique.
Le défi climatique implique d’anticiper le temps long et de décider dans l’incertitude. Combiner différentes solutions dans le temps est fondamental pour construire des stratégies d’adaptation.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), membre de l’Institut Universitaire de France, auteur contributif d’un chapitre des deux derniers rapports du GIEC, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)