Un soldat israélien patrouille près du kibboutz Beeri dans le sud d'Israël le 12 octobre 2023, près de l'endroit où 270 personnes participant au festival de musique Supernova ont été assassinées par le Hamas le 7 octobre.
Aris Messinis/AFP
Le destin tragique et révoltant de Shani Louk, tuée par le Hamas, fait réfléchir à la visibilité de la violence et à la façon d’être traversé par les images.
Manifestation à Toulouse en soutien à la Palestine, à l'appel de syndicats (CGT, Solidaires, Sud) et de nombreuses associations le 4 novembre 2023.
Lionel Bonaventure/AFP
Le retour sur le passé récent permet de mieux comprendre comment s’est produit un certain « processus d’islamisation » de la cause palestinienne en France et de l’interroger.
Des fleurs sont déposées en signe de solidarité avec la population de Gaza devant l’ambassade de Palestine à Moscou, le 19 octobre 2023.
Natalia Kolesnikova/AFP
L’attention mondiale s'est reportée de l’Ukraine à Gaza. La Russie en bénéficie largement, d'autant qu'elle cherche à apparaître comme un faiseur de paix au Proche-Orient.
Manifestation pro-palestinienne à Bandung, Indonésie, le 21 octobre 2023. L’Indonésie est le premier pays musulman du monde par sa population.
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L’Asean, qui regroupe 10 États et quelque 620 millions d’habitants, dont plus de la moitié sont musulmans et attachés à la cause palestinienne, est apparue désunie après le 7 octobre.
Une affiche gigantesque représentant des peuples musulmans marchant avec leurs drapeaux nationaux vers le Dôme du Rocher à Jérusalem est installée sur la place Valiasr, dans le centre de Téhéran (photo prise le 25 octobre 2023).
Atta Kenare/AFP
L’Iran rechigne à entrer directement en guerre contre Israël, mais mobilise volontiers les Houthis du Yémen et les milices chiites d’Irak, ainsi que le Hezbollah libanais.
Manifestation pro-palestinienne au Caire, 18 octobre 2023.
Khaled Desouki/AFP
Dans le contexte actuel, la cause palestinienne, invoquée depuis 70 ans par les habitants et dirigeants des pays du Proche-Orient, revient au premier plan dans toute la région.
À Rafah, les forces spéciales de l’armée égyptienne mettent en place une barrière entre la bande de Gaza et la province de Rafah, dans le nord du Sinaï, le 23 octobre 2023.
Kerolos Salah/AFP
Le Sinaï, région troublée par la présence de groupes islamistes, est une priorité sécuritaire et économique pour Le Caire, qui refuse la perspective d’un afflux de réfugiés en provenance de Gaza.
A convoy of trucks carrying aid supplies for Gaza from Egypt heads to the Rafah crossing on October 16, 2023.
KHALED DESOUKI/AFP via Getty Images
L'Égypte joue les équilibristes en gérant ses relations avec Israël et la Palestine.
Un char de combat Merkava Mk IV de l’armée israélienne près de la frontière avec la bande de Gaza dans la ville de Sderot, au sud d'Israël, le 12 octobre 2023.
Yuri Cortez/AFP
Damien Simonneau, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Dans le contexte actuel, marqué par le terrible bilan humain des attaques commises le 7 octobre par le Hamas, les responsables israéliens envisagent essentiellement des issues.
Qui parle au nom des Palestiniens de Gaza ?
Mohammed Abed/AFP via Getty Images
Les politiciens utilisent leurs présomptions concernant les habitants de Gaza pour appuyer leurs politiques. Mais ces derniers ont leur propre façon de voir les choses.
Des soldats de la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) patrouillent à la frontière israélo-libanaise le 12 octobre 2023.
Associated Press|Alamy
Les investisseurs semblent aujourd’hui dans l’expectative sur le marché du Brendt, dans l’attente de connaître l’ampleur d’une éventuelle contagion géopolitique du conflit israélo-palestinien.
Les portes fermées du poste-frontière de Rafah. Photographie prise le 10 octobre 2023.
Saïd Khatib/AFP via Getty Images
Pourquoi l’Égypte ne veut-elle pas ouvrir le point de passage de Rafah, entre son territoire et celui de la bande de Gaza ?
Place Bellecour à Lyon, le 10 octobre, manifestation en soutien avec les citoyens israéliens attaqués par le Hamas le 7 octobre. Au 12 octobre, 17 Français dont quatre enfants étaient toujours considérés comme disparus.
Jeff Pachoud/Lyon
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La qualification de crimes de guerre apparaît préférable à celle de terrorisme en ce qu’elle permet de restituer aux faits toute leur gravité.
Des soldats israéliens passent devant un véhicule médical militaire le 10 octobre 2023 à Kfar Aza, un kibboutz où des militants du Hamas ont massacré de nombreux civils.
(Alexi J. Rosenfeld/Getty Images)
Les capacités de renseignement d’Israël sont considérées parmi les meilleures au monde, mais contrairement aux États-Unis, il n’existe pas d’organisation centrale coordonnant tous les renseignements.
L'assassinat de centaines de civils par le Hamas, mais aussi des frappes de représailles israéliennes aux effets disproportionnés (ici Gaza le 7 octobre) contreviennent au droit international, quels que soient les arguments invoqués par ceux qui les commettent.
Mahmud Hams/AFP
Israël et la Palestine ont notamment ratifié les Conventions de Genève. Que dit le droit international de la situation d’avant l’attaque du Hamas, et que dit-il des actions des belligérants ?
Les destructions causées par les bombardements aériens israéliens sont visibles dans la ville de Gaza, le 11 octobre 2023.
(AP Photo/Fatima Shbair)
Le déchaînement de violence à l’œuvre au Proche-Orient, las actes posés en tout premier lieu comme la réponse qui y est apportée, conduit inévitablement à des crimes de guerre.
Manifestation à Lyon, place Bellecour, en soutien aux Israéliens tués lors des attaques commises par le Hamas depuis le samedi 7 octobre 2023.
Jeff Pachou/AFP
Comment l’antijudaïsme puis l’antisémitisme ont aussi trouvé un espace de résonance historique au sein de la gauche française.
Des enfants palestiniens marchent dans les débris d'une école gérée par les Nations Unies peu après une offensive d'Israël dans la nuit du 8 au 9 octobre 2023.
Mohammed Abed/AFP
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Professeur de sociologie politique. Chercheur au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA), chercheur associée au Centre d'Etudes et de Recherche Moyen-Orient, Méditerranée (CERMOM) , Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)