L'ancien cirque de Chanteloup-les-Vignes le 5 novembre, complètement détruit par les flammes après un affrontements entre les jeunes d'une cité et les forces de l'ordre.
Bertrand GUAY / POOL / AFP
Depuis peu, nous observons de nouveaux modes opératoires chez les « jeunes de cité » : une maltraitance à l’égard des médecins, des pompiers et surtout des guets-apens. Comment interpréter ces faits ?
Policiers de la BAC en position avant une manifestation « gilets jaunes », janvier 2019.
Loic Venance/AFP
On prête trop volontiers une absence de conscience sociale aux policiers de base.
C’est oublier que l’insubordination, comme le manquement au devoir de réserve, est sanctionnée par tout un arsenal.
Le 24 octobre 2019, à Santiago, les manifestations se poursuivent malgré les mesures annoncées par le gouvernement.
Martin Bernetti / AFP
Les mobilisations massives qui agitent le pays ont été initiées par les enfants de la démocratie, contre un modèle économique et politique encore marqué par l’ère Pinochet.
Une femme accueillie au centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), géré par une ONG SOS Femmes alternative dans le sud de Paris.
Martin Bureau/AFP
Les données récurrentes sur les violences faites aux femmes font écho à la perplexité des professionnels engagés sur le terrain, comme le montre notre recherche menée en Alsace.
La prohibition du cannabis en France a une riche et mouvementée histoire coloniale, teintée par le racisme et la ségrégation.
Francois Nascimbeni/AFP
L’histoire coloniale qui entoure la consommation et la prohibition du cannabis a été éludée du débat sur la légalisation.
Face à un forcené, certains risques de contamination émotionnelle pèsent sur le négociateur, d’autres sur l’ensemble du groupe…
Alexandros Michailidis / Shutterstock
Dans ce 4ᵉ épisode de notre série dédiée à la contamination émotionnelle, découvrez les techniques de la police d’élite pour prendre le dessus sur les forcenés lors des prises d’otage.
Un officier de police en position armé d'un lanceur de balles (LBD40) avec une caméra lors d'une opération de maintien de l'ordre à l'occasion d'une manifestation ‘Gilets Jaunes’ le 20 avril à Paris.
Zakaria Abdelkafi/AFP
Aurélien Restelli, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les interventions des forces de l’ordre lors de manifestations ne sont pas toujours compréhensibles pour le public, le journaliste ou le chercheur. Décryptage de la chaîne hiérarchique policière.
Leur violence collective, contenue et auto-limitée, se présente comme ciblée et différenciée, mais aussi comme une réponse aux violences sociales, économiques et autres destructions environnementales.
Des policiers se tiennent devant le Palais de Justice de Tarascon, dans le sud-est de la France, le 28 janvier 2019.
AFP/Gérard Julien
Les questions de sécurité restent encore aujourd’hui perçues comme l’affaire de l’État et des professionnels. Comment y associer davantage les citoyens ?
Sur les Champs-Elysées, à Paris, le 16 mars 2019.
Geoffroy Van Der Hasselt/AFP
Si cette proposition de loi ne convainc pas, elle permet de stopper des violences désormais systématiques lors de chaque manifestation et d’éviter l’utilisation des armes intermédiaires.
Dans la police, les états relatifs au stress professionnel sont vécus au sein même de la vie personnelle.
NeydtStock / Shutterstock
Lorsqu’un professionnel exerce un métier en contact direct avec un public, ses émotions doivent être tour à tour contrôlées, réprimées, simulées ou réfrénées.
Elizabeth Fonteny sur le plateau de Xerfi canal.
Capture d'écran.
La proportionnalité est une notion complexe qu’il faut mettre à plat. À l’heure de la loi contre les « casseurs », elle renvoie également à un autre problème essentiel, le statut des manifestants.
Le 2 février 2019, lors d'une manifestation à Nantes.
Loïc Venance / AFP
Plus qu’une interdiction des armes dites à létalité réduite se pose la question de leur usage, alors que les critiques fusent en France sur leur dangerosité.
Manifestants en gilets jaunes dialoguant avec un CRS sur les Champs-Elysées, à Paris fin décembre 2018.
Zakaria Abdelkafi/AFP
Anthony Pregnolato, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Pour comprendre les logiques sociales des modes de dénonciations des violences policières, il convient de les replacer dans une histoire longue de ces mobilisations.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le mouvement des « gilets jaunes » a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir.
A Nantes, le 15 décembre 2018.
Sebastien Salom-Gomis / AFP
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le retour à une forme de gestion du débat public – ou plutôt du non débat public - par un recours systématique à la force publique risque de se heurter à plusieurs dangers potentiels.
Sur les Champs-Elysées, à Paris, le 15 décembre 2018.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
On peut douter que le mouvement soit terminé en province, et que les annonces du président de la République aient vraiment apaisé la colère des manifestants.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay