A l'origine des forces de maintien de l'ordre se trouvait la préoccupation de ne plus traiter le manifestant comme un « ennemi » mais comme un « citoyen momentanément en colère».
Le 10 décembre 2018, près du Mans.
Jean-François Monnier/AFP
Comment faire quand ceux qui revendiquent et ceux qui gouvernent ne parviennent plus à communiquer? Barbara Cassin, philosophe et philologue, a répondu à nos questions.
Une étude de la courbe de Gini, qui mesure l’évolution des inégalités, souligne les paradoxes dans les revendications des « gilets jaunes ».
Des gilet jaunes signent une pétition pour créer un référendum populaire afin d'appeler à la démission du président Macron, au Mans, le 24 novembre.
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? Faisons une proposition trouvons des signataires, montrons que la majorité des votants est d’accord avec nous. Oui, mais ce n’est pas si simple.
Dans un restaurant près d'Orléans, le 10 décembre au soir.
Guillaume Souvant/ AFP
Si les « gilets jaunes » demandent le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune, Emmanuel Macron a fait le choix de ne pas céder. Une décision économiquement prévisible. Explications.
Un caméraman, gêné par un policier, tente de filmer une arrestation à Paris, le 8 décembre 2018.
Sameer Al-Doumy / AFP
L’Internet utilisé par les « gilets jaunes » pour favoriser leur mobilisation et se retrouver entre soi conforte nombre d’entre eux dans leur rejet des médias, ouvrant la porte aux fake news.
Sur les Champs-Elysées, le 8 décembre 2018.
Lucas Barioulet / AFP
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
Sur la Promenade des Anglais, à Nice, le 8 décembre 2018.
Valery Hache/AFP
Malgré une large sympathie dans la population, le mouvement repose principalement sur une mobilisation des catégories populaires. Qu’est-ce qui pousse ces catégories à cette colère ?
A Nantes, le 8 décembre 2018.
Sebastien Salom-Gomis / AFP
Romain Huët, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Comment comprendre qu’autant d’individus, qui pour beaucoup manifestent pour la première fois, se laissent entraîner aussi facilement dans la violence émeutière ?
Des lycéens place de la République à Paris, le 7 décembre 2018.
Lionel Bonaventure/ AFP
La toute-puissance des réseaux sociaux bouscule les logiques traditionnelles des mobilisations, de la communication, de l'information et du fonctionnement de l'espace public.
Black bloc, ultra-gauche et ultra-droite: ils émaillent les manifestations récentes et font usage des mêmes modes opératoires.
Roscoe Myrick/Flickr
La violence militante n’est pas une nouveauté : mais de quoi parle t-on exactement quand on mentionne l’ultra-droite ou l’ultra-gauche ? Qui se cache derrière et quelles sont leurs méthodes ?
Blocage d’un dépôt de carburant au Mans, le 4 décembre 2018.
Jena-François Monier/AFP
Les élites n’ont eu de cesse de s’appuyer sur d’autres mouvements sociaux historiques pour tenter d'influencer l'opinion publique contre les « gilets jaunes ».
Au Mans, le 4 décembre 2018.
Jean-François Monier / AFP
On assiste à la recherche d’une nouvelle forme de gouvernance permettant de créer un lien direct entre le niveau individuel et collectif en évinçant les formes intermédiaires de la démocratie par représentation.
Le 17 novembre, en direction de Bordeaux.
Nicolas Tucat / AFP
À la crise des « gilets jaunes » répond celle qui secoue les maires des petites communes alors même que la solution de sortie de crise du gouvernement est de renvoyer les débats aux arènes locales.