De nombreux serveurs sont sous-exploités dans les data centers, dont la facture énergétique reste colossale. Les leviers pour limiter le gâchis de ressources matérielles et logicielles.
En situation de sobriété subie, les populations précaires deviennent expertes d’une économie de la débrouille dont les vertus écologiques sont nombreuses.
Dans son essai « Bifurcations », le sociologue et économiste Pierre Veltz distingue dans cette notion relativement floue des dimensions individuelles, systémiques et structurelles.
Il nous faut trouver des moyens pratiques d’inverser la spirale social‐écologique vicieuse dans laquelle nous sommes pris – nous détruisons l’habitat qui nous contient.
À rebours des techniques de communication et de publicité actuelles, les produits monastiques, comme d’autres, bénéficient d’une valorisation qui repose sur la discrétion.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Le gouvernement vient d’adopter un plan de sobriété énergétique et de créer un Haut Comité pour un numérique coresponsable. Ils invoquent la sobriété, à raison ?
L’éclairage public connaît des mesures de restriction pour réduire la facture énergétique et la pollution lumineuse. Derrière cette dynamique, se trouvent de nombreux enjeux d’acceptabilité.
Sarah Thiriot, Ademe (Agence de la transition écologique)
Contrairement aux idées reçues, face au changement climatique la sobriété n’est pas forcément moins « acceptable » que les solutions technologiques. Elle peut même s’avérer faisable et désirable.
Un livre récent dont nous publions ici des extraits démontre que la recherche du bien commun est un cheminement personnel qui peut nous aider à mieux vivre… et à mieux travailler.
Thibaut Faucon, Ademe (Agence de la transition écologique)
La low-tech dépasse la seule question de l’intensité et de la complexité technologique. Elle doit aussi s’inscrire dans un discernement à l’échelle de la société vis-à-vis de nos besoins.
Selon une étude, les individus qui mettent en avant leurs efforts dans leur consommation restent globalement perçus comme « intégristes », « ermites », « rabat-joie » ou encore « snobs ».
La mise en œuvre de la sobriété énergétique, indispensable à divers égards, implique de combiner changements de comportements individuels et investissement dans des infrastructures adaptées.
Une meilleure utilisation du parc bâti existant est un enjeu clé pour répondre aux nouveaux besoins tout en limitant la construction neuve. Mais le défi est ambitieux.