Au cours des dernières décennies, nos voitures sont devenues de plus en plus lourdes et larges et posent désormais des problèmes de stationnement, notamment à Paris. Un autre futur était pourtant possible.
Alléger, renforcer, recycler, économiser l’énergie… Les fibres végétales, qui peuvent sembler désuètes, peuvent-elles contribuer à rendre plus durable le secteur automobile ?
Un véhicule électrique est aujourd’hui plus intéressant qu’un thermique en ville au-delà de 9 000 kilomètres parcourus par an. Ailleurs, il peine encore à se montrer compétitif.
Les débats au sein de l’UE sur l’avenir de l’automobile apparaissent comme une étape logique d’une transition vers ce que la recherche désigne comme un nouveau « système sociotechnique ».
Face à la coalition menée par l’Allemagne pour revenir sur l’interdiction de la vente de voitures thermiques dès 2035, l’UE doit rester ferme sur les principes de son fonctionnement économique.
La décision de l’Union européenne d’interdire la vente de véhicules thermiques en 2035 pourrait créer un ressentiment chez le consommateur en raison des inconvénients des voitures électriques.
En roulant, les véhicules émettent des particules, mais en remettent également en suspension, comprendre mieux ce phénomène pourrait permettre de réduire ces pollutions.
Si la voiture électrique est utile à la transition énergétique, elle n’est pas sans défaut et ne doit pas faire oublier la nécessité de la sobriété en matière de transport.
Une étude récente montre que l'effet à court terme sur les achats de véhicules d'une augmentation, conjoncturelle ou fiscale, des prix du carburant reste limité.
Si certaines pertes sont inhérentes au fonctionnement d’un moteur thermique, il serait possible de diminuer la consommation de carburant en réduisant les frottements des pièces du moteur.
L’approbation de la fin des moteurs à essence, fin juin, résulte du franchissement de plusieurs paliers d’acceptation du changement chez les politiques, les industriels et les consommateurs.
Les voitures électriques roulent déjà et les ingénieurs travaillent dur pour construire des avions plus propres. Il faut le faire : la pollution par l’essence est devenue un vrai danger.
Laurent Fouillé, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Selon les travaux menés en sociologie, la responsabilisation du consommateur engendre plus d’effets que la culpabilisation qui figure dans les messages qui seront obligatoires à partir du 1ᵉʳ mars.
Les contraintes croissantes qui pèseront sur les véhicules polluants vont encourager les particuliers à se tourner vers l’électrique. À condition qu’une offre accessible se développe.
Le consommateur peut-il obtenir ce qu’il désire, tout en assurant au producteur un profit et en préservant l’environnement ? Le scandale des moteurs truqués illustre toute la complexité de l’équation.