Donald Trump a évité une crise majeure avec la Corée du Nord. Mais la question du nucléaire nord-coréen reste entière, le pays continuant de développer ses capacités nucléaires et balistiques.
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Le séjour que Joe Biden effectua en tant que sénateur en URSS, en août 1979, peut fournir des pistes de réflexion quant à la politique qu’il conduira vis-à-vis de Moscou en tant que président.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale, le Liban fait l’objet d’une attention accrue de la part de la Chine, qui y pousse ses pions avec habileté.
Joe Biden aura sans doute une politique étrangère largement différente de celle de son prédécesseur. Tour d’horizon de ce à quoi devrait ressembler la ligne de Joe Biden en la matière.
Une politique étrangère forte et cohérente ne peut confondre réalisme et cynisme. Le réalisme invite au contraire à mettre au premier rang la défense des valeurs dont la France se veut porteuse.
En cette période où des régimes autoritaires comme la Chine, la Russie et la Turquie cherchent à accroître leur emprise internationale, la France doit réaffirmer ses principes et ses alliances.
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Voisine de la Biélorussie, la Lituanie soutient avec enthousiasme les opposants à Alexandre Loukachenko et cherche à entraîner les autres États de l’UE à sa suite.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La RPC célèbre son 71ᵉ anniversaire dans une ambiance délétère. En difficulté sur les plans économique et diplomatique, elle envisage des opérations armées d’envergure, notamment contre Taiwan.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
Victimes par excellence de l’État Islamique, les yezidis sont aujourd’hui représentés par Nadia Murad, figure de la scène internationale qui rompt pourtant avec les traditions de sa communauté.
Pour les États-Unis, le pouvoir chinois menace désormais le monde libre, une raison suffisante pour engager un conflit ouvert qui pourrait bénéficier aux dirigeants des deux pays.
Le Liban émeut la France pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité.
Créé il y a 75 ans, le Conseil de sécurité des Nations unies a besoin d’une refonte en profondeur afin d’assumer son rôle de maintenir la paix et la sécurité mondiale.
La crise actuelle affaiblit les pays du monde entier. Mais ceux qui étaient initialement les mieux lotis seront moins durement affectés que les autres. Le monde de demain sera donc plus inégalitaire.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine cherche à accroître son emprise sur l’Asie du Sud-Est et sur l’Asie centrale, ce qui suscite un mécontentement croissant des opinions et de certains États de ces deux régions.
La politique française vis-à-vis du monde arabe se caractérise par une grande inconséquence. On l’a notamment vu à la lumière de l’attitude de Paris sur le dossier syrien.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
La Russie profite de la recrudescence des sentiments anti-américains au Proche-Orient après l’assassinat de Ghassem Soleimani. Mais elle n’aurait rien à gagner à une déstabilisation majeure de la région.