Comment l'Union européenne est-elle perçue, de Rome à Oslo, en passant par Berlin, Amsterdam, Stockholm et Prague ? A l'occasion du renouvellement du Parlement européen, six experts répondent.
Une diffusion trop massive ou encore la priorité donnée à la communication numérique sont autant d’éléments qui brouillent les messages et creusent le fossé entre les institutions et les citoyens.
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Même si des progrès ont été réalisés ces dernières décennies, la fin de la course au moins-disant social et fiscal apparaît encore comme une perspective lointaine dans l’UE.
Ce dont l’Europe meurt depuis 20 ans, c’est de l’immobilisme des progressistes autoproclamés qui, tout en clamant être les « bons Européens », sont surtout les défenseurs d’un statu quo intenable.
Des mesures donnant plus de pouvoir au Parlement européen en matière fiscale pourraient enrayer la baisse du taux de participation aux élections. Reste à en convaincre Paris, Rome et Berlin.
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
La récente réforme du règlement intérieur du Parlement européen vise à favoriser la transparence. Les activités de lobbying sont directement concernées.
La validation d’une base de données biométriques fichant tous les Français et la gestion de la censure par des entreprises comme Facebook achèveront-elles notre démocratie ?
Après ce vote, les groupes parlementaires européens, les partis nationaux, les gouvernements et même les électeurs devront trancher : pour ou contre l’accueil des migrants ?
Comment comprendre le silence observé par l’Europe sur la question catalane depuis plusieurs mois ? Il importe d’analyser les relations entre l’Union européenne, les institutions et les États membres.