Comment la fixation des taux par le conseil des gouverneurs de la banque centrale se répercute-t-elle jusque sur les prix à la consommation ? Explications.
Un rapide calcul montre que l’expansion monétaire aurait généré un surplus de revenus trois fois plus important pour les ménages les plus aisés que pour les plus pauvres.
De grandes inégalités de traitement existent dans l’accès au crédit. Le choix de son conseiller et la mise en place d’une relation sur le long terme restent les meilleures solutions pour les corriger.
La BCE pourrait s’inspirer de la politique de contrôle des taux longs menée par Tokyo pour plafonner les coûts d’emprunt. Une stratégie qu’avait suivie la Fed dès 1942 puis au sortir de la guerre.
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) dan Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.
Alors que les leviers monétaires mobilisés depuis 10 ans semblent avoir atteint leurs limites, la question d’un distribution directe d’argent aux entreprises et aux ménages revient sur la table.
Invité de Jean‑Philippe Denis, l’économiste Olivier Passet analyse les taux négatifs comme le symptôme de l’échec des corpus idéologiques, aussi bien libéraux que keynésiens.
À quelques mois de la prochaine élection présidentielle, les leviers qui stimulent la croissance actuelle semblent atteindre leurs limites. Une récession devrait toutefois être évitée.
La relance du programme d’assouplissement quantitatif décidée en septembre dernier a attisé la colère du camp « allemand », que la France rejoint pour la première fois.
Plus que de refléter un affaiblissement durable de la croissance, cette situation historique pourrait traduire l’essor d’une société de consommation plus responsable. Explications.
L’indicateur du climat des affaires européen reprend sa course en avant. Aux États-Unis, ni la décision de Trump sur les tarifs douaniers, ni l’opposition au G7 ne semblent impacter les entreprises.
Le temps stratégique a un prix et un prix social du temps nul introduit un biais dans les comportements en favorisant une rapidité de réaction. Réflexion sur le management agile et les taux zéro.
Economist & Academic Dean of the MSc Financial Markets & Investments. Co-author of the book "Managing Country Risk in an Age of Globalization", SKEMA Business School
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)