L’Ifremer contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes. À ces fins, il conçoit et met en œuvre des outils d’observation, d’expérimentation et de surveillance, et gère des bases de données océanographiques.
Il opère également une part très significative de la flotte océanographique, dont l’ensemble des systèmes sous-marins et équipements lourds mobiles (sismiques, pénétromètre…). Depuis mars 2011, la programmation et l’évolution de l’ensemble de la flotte océanographique française sont portées par l’UMS Flotte, dont la direction a été confiée pour quatre ans à l’Ifremer.
Créé en 1984, l’Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle conjointe des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.
L’Ifremer travaille en réseau avec la communauté scientifique française, mais aussi des organismes partenaires dans de nombreux pays. La coopération est centrée sur des grands programmes internationaux, sur l’Outre-mer et sur quelques pays-cibles (États-Unis, Canada, Japon, Chine, Australie, Russie), et sur une politique méditerranéenne associant l’Europe à la rive Sud de la Méditerranée.
La plate-forme « Espions des Océans » lancée en 2023 par l’Ifremer permet à chacun d’annoter des images des fonds marins pour en identifier la faune et la flore… et faire progresser la recherche.
Longtemps négligées, les interactions entre microbiote et polluants sont désormais un objet d'étude qui vise à mieux comprendre comment le microbiote peut être une porte d'entrée des polluants dans l'organisme.
Les sites hydrothermaux des grands fonds marins sont encore peu connus. Ils sont en effet très difficiles d’accès, et leur détection nécessite l’emploi coordonné de plusieurs outils et instruments.
Afin de mieux assurer la qualité des eaux de baignade et des coquillages, il faut d’abord identifier les sources de contamination microbiologique, souvent d’origine fécale.
Malgré les études menées sur la présence massive du chlordécone dans les Antilles françaises, ses effets sur la biodiversité demeurent trop peu documentés.
La conchyliculture en Méditerranée se prépare au changement climatique. Pour cela, un savant mélange de remise en question, d’audace, de pragmatisme et de science se met en place pour 2020-2050.
La mer Noire est le plus important bassin de méthane dissous de la planète, mais il y en a aussi dans le golfe de Gascogne. D’où vient-il et quels sont ses impacts ?
Le développement des infrastructures liées aux énergies marines renouvelables repose à la fois sur des modèles informatiques et sur des tests grandeur nature, nécessitant des équipements conséquents.
Le phytoplancton est un excellent outil de suivi de la qualité de son environnement. De plus, il est nécessaire de surveiller sa croissance, car son accumulation peut être nocive ou toxique.
La ciguatera est une intoxication alimentaire causée par des toxines synthétisées par des algues microscopiques. Elle pourrait émerger dans de nouvelles régions en raison du changement climatique.
Largement utilisés dans l’agriculture, les pesticides contaminent l’environnement sur de très larges zones. Leurs actions délétères sur les organismes contribuent à l’érosion de la biodiversité.
La contamination des eaux littorales par des antibiotiques et des pesticides pourrait conduire au développement de bactéries résistantes aux antibiotiques dans les populations de coquillages.