The Conversation avait été le premier média à évoquer la présence à Paris d’une espèce invasive, la punaise diabolique. Nos lecteurs s’y sont intéressés et ont fait œuvre de science participative.
Avec les premiers froids, les citadins ressortent leurs mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver. Une pratique encore peu étudiée pour laquelle il faut cependant suivre quelques règles.
Peut-on concilier goût des produits « exotiques » et développement durable ? L’avocat, aliment tendance dont la consommation n’a cessé de s’intensifier, est un cas d’école.
Les récifs coralliens abritent des milliers d’espèces, sont essentiels à des millions d’humains, mais subissent de graves menaces. De récentes études se penchent sur les conditions de leur survie.
De même que les centres-villes qui finissent tous par se ressembler, les forêts connaissent un phénomène d’homogénéisation. Quelles conséquences pour la biodiversité ?
Frédéric Bertucci, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le monde sous-marin est tout sauf silencieux et en tendant bien l’oreille, comme l’ont fait une équipe de chercheurs en Polynésie française, on peut même évaluer la bonne santé des écosystèmes.
La punaise diabolique, de son nom scientifique Halyomorpha halys, est aujourd’hui présente dans des jardins parisiens. Appel à la vigilance contre cette espèce invasive.
Ces espaces travaillés depuis des siècles par la main de l’homme ont fait un retour remarqué avec le souci grandissant de la protection de la biodiversité et de la recherche de l’authenticité.
Comment une meilleure prise en compte des insectes, et a travers eux, de l’ensemble de la biodiversité et des écosystèmes, peut aider à comprendre et mieux gérer la planète.
Mike Lee, Flinders University and Paul Oliver, Australian National University
La Terre est couverte d’espèces variées, des plus grandes aux plus petites. Mais nous pensons maintenant qu’il pourrait y avoir dix fois plus d’espèces que l’on pensait à l’origine.
Si l’on connaît aujourd’hui 6 000 espèces de libellules, la récente découverte de 60 nouvelles espèces plaide en faveur de l’exploration minutieuse et respectueuse de la biodiversité terrestre.
De nombreux pays misent sur l’exploitation des énergies fossiles dans leurs eaux méditerranéennes. Non sans risques pour les écosystèmes et les populations littorales.
La croissance soutenue de l’activité aérienne pose des problèmes de santé publique et représente une menace pour l’environnement. Peut-on imaginer l’aéroport du futur sans ces perturbations ?
D’étranges organismes au chapeau gélatineux ont été découverts dans des fonds marins au large de l’Australie. Les scientifiques ont mené l’enquête. Surprise, surprise !
Éric Duchemin, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Dans les paysages urbains fragmentés, la faune peine à trouver sa place. Pour restaurer la biodiversité en ville, corridors écologiques, haies et passages fauniques peuvent apporter des solutions.
Si nombre de poissons victimes de la surpêche se font rares dans les océans, les céphalopodes, eux, prospèrent. De récents travaux nous permettent de mieux comprendre cette situation inédite.
Laurent Pouyaud, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Régis Hocdé, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Un étonnant documentaire diffusé ce samedi 25 juin à 20h50 sur Arte fait vivre au plus près l’expédition scientifique « Lengguru 2014 » conduite dans les confins de la Papouasie.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)