L'abstention massive qui caractérise les dernières élections en France témoignerait d'une demande profonde des citoyens pour une autre forme de démocratie.
L’un des défis de la démocratie française sera de réfléchir aux conditions de la légitimité effective des élus, soumis aujourd’hui à une violence qui fait suite à la défiance envers la politique.
La mobilisation électorale connaît une érosion régulière : l’attention portée sur la présidentielle ne doit pourtant pas éclipser le scrutin législatif qui pourrait bien créer la surprise.
Le vote utile a ponctionné les voix des candidats les moins bien placés dans les estimations : une dynamique spectaculaire qui s’est accélérée lors du premier tour de l’élection de 2022.
Depuis le « printemps arabe » de 2011, la multiplication des attaques diminue l’attractivité des pays de la région quelles que soient les cibles, institutions ou entreprises.
De nombreux facteurs affectent la décision de voter ou pas à une élection. Selon le chercheur, cette décision est d’abord une question de motivation, d’intérêt pour la politique et un sens du devoir.
Une enquête inédite auprès de membres des « gilets jaunes » et d’habitants en Gironde montre une forte demande citoyenne pour plus de justice sociale et écologique exprimée à travers le pouvoir de vivre.
Charlotte Girard, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La constitution actuelle ne saurait être la seule explication à la crise institutionnelle que traverse la France, mais elle en est l’une des plus déterminantes.
Pour lutter contre l’abstention, il convient sans doute de redynamiser les collectifs de travail, d’encourager l’action collective en entreprise et de limiter la précarité de l’emploi.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En proposant la candidature à la Cour suprême de la progressiste noire Ketanji Brown Jackson, Joe Biden prend une décision dont les effets se feront encore sentir bien après la fin de son mandat.
Djamila Mones, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Articulé aux questions pétrolières, porté par des politiques comme les lobbys extractivistes, le pétropopulisme associe le pétrole canadien au « bien », voire au « bien commun ».