Défilé militaire sur la place Tiananmen à Pékin marquant le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, le 1er octobre 2019,
Greg Baker/AFP
Les États-Unis redoutent de voir la Chine leur passer devant et s’imposer comme la première puissance mondiale. Mais dans bien des domaines, c’est déjà le cas…
Des manifestants au Zimbabwe scandent des slogans et agitent des drapeaux lors d'un rassemblement visant à dénoncer les sanctions de l'UE et des États-Unis contre le pays le 25 octobre 2019.
Jekesai Njikizana/AFP
Des pays ou des organisations internationales promulguent régulièrement des sanctions contre tel ou tel État. Mais comment évaluer l’efficacité de ces mesures ?
Des manifestants brandissent le journal Apple Daily dont le co-fondateur Jimmy Lai a été arrêté le 11 août pour ses positions pro-démocratie. Il a été remis en liberté sous caution depuis.
ISAAC LAWRENCE / AFP
Face à un monde post-pandémique de grande incertitude, il est plus que jamais urgent que les Européens parlent d’une voix unie et forte dans le monde, notamment vis-à-vis de la Chine.
Une jeune femme fait face au silo de grain détruit sur le port de Beyrouth, le 11 août 2020.
AFP
Le Liban émeut la France pour des raisons romantiques sans doute nobles, mais il conviendrait de traduire cette émotion politiquement et avec efficacité.
À l’issue du vote du 22 juin, c’est Taneti Maamau qui a été réélu à la présidence, consacrant ainsi la Chine comme allié du gouvernement.
shutterstock
L'amitié entre Kiribati et la Chine chatouille la puissance américaine. Cet élément nouveau dans la lutte d’influence sino-américaine démontre un changement d’ordre international déjà en marche.
Des combattants fidèles au gouvernement d'accord national (GNA) libyen dans la ville de Tarhuna, à environ 65 kilomètres au sud-est de la capitale Tripoli, le 5 juin 2020.
Mahmud Turkia/AFP
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'expriment lors d'une conférence de presse après un sommet virtuel avec le président chinois Xi Jinping, à Bruxelles, le 22 juin 2020.
Yves Herman/Pool/AFP
Longtemps indulgents vis-à-vis de la Chine, les Européens se montrent depuis peu plus fermes. La conduite de Pékin lors de la pandémie de Covid-19 et son intransigeance générale y sont pour beaucoup.
Le président indonésien Joko Widodo s'entretient avec son homologue chinois Xi Jinping lors du sommet du G20 à Osaka (Japon) le 28 juin 2019.
Tomohiro Ohsumi/Pool/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
L’Indonésie, la Malaisie et Singapour font l’objet d’une attention soutenue de la part de Pékin, qui cherche à étendre son influence sur ces pays par ailleurs soumis à l’influence américaine.
Des habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée se rassemblent au bord de la route pour accueillir le président chinois Xi Jinping à Port Moresby le 16 novembre 2018, à la veille du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC).
Saeed Khan/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
La Chine cherche à accroître son influence dans le Pacifique et spécialement en Océanie. Une politique qui ne va pas sans susciter de résistance, notamment de la part de l’Australie.
Les juges de la Cour européenne des droits de l'homme, en octobre 2017 à Strasbourg.
Jean-Francois Badias / POOL / AFP
L’Union européenne pourrait désormais être contrainte de revenir aux principes originels de son accord avec Israël de 1995 qui subordonne le développement du commerce au respect des droits de l’homme.
Le président sud-coréen Moon Jae-in, le premier ministre chinois Li Keqiang et le premier ministre japonais Shinzo Abe lors du sommet réunissant les trois pays à Chengdu, Chine, le 24 décembre 2019.
STR/Japan Pool via Jiji Press /AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
Le Japon et les deux Corées entretiennent des relations délicates avec le grand voisin chinois, marquées à la fois par le poids du passé et la volonté d’expansion actuelle de Pékin.
La crise sanitaire et économique favorise l’émergence d’un monde plus dur et plus inégalitaire, dominé par les jeux d'équilibre entre la Chine et les États-Unis.
inimalGraphic/Shutterstock
La crise actuelle affaiblit les pays du monde entier. Mais ceux qui étaient initialement les mieux lotis seront moins durement affectés que les autres. Le monde de demain sera donc plus inégalitaire.
Étatisme autoritariste, aggravation de la martialité, banalisation de la surveillance et contre-mondialisation émergente risquent de marquer la nouvelle scène internationale.
L'ambassadeur chinois Chen Xu donne une conférence de presse sur les prochaines élections à la tête de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, dans les bureaux des Nations unies à Genève, le 26 février 2020.
Fabrice Coffrini/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
La Chine avance ses pions sur l’échiquier international en occupant de plus en plus de postes de direction dans les agences onusiennes. Une ascension pourtant résistible.
Un combattant des forces rebelles syriennes soutenues par la Turquie tient une peluche dans la ville de Saraqib, province d'Idlib, le 27 février 2020.
Bakr Alkasem/AFP
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
Chennai, le 11 octobre 2019, avant un sommet entre le premier ministre indien Narendra Modi et le dirigeant chinois Xi Jinping.
Arun Sankar/AFP
La pandémie a permis à la Corée du Sud de rééquilibrer sa relation avec les États-Unis et renforcé la dépendance politico-économique de la Corée du Nord vis-à-vis de la Chine.
Déchargement d'un avion transportant du matériel médical chinois le 13 mars à l'aéroport international de Rome Fiumicino.
Stringer/Ansa/AFP
La Chine profite de la crise sanitaire pour avancer ses pions en Europe. Mais ses efforts pourraient bien avoir l’effet contraire à celui espéré à Pékin…