La fragmentation des déchets plastiques dans les eaux a des conséquences très néfastes pour la faune. Des recherches sont conduites pour élaborer des filets de pêche résistants et moins polluants.
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
L’océan est une véritable pompe à carbone, grâce notamment à certains microorganismes : les cyanobactéries. Ces dernières se sont adaptées à la température pour réaliser la photosynthèse partout.
Modéliser les mouvements océaniques avec toujours plus de précision nous permettra d’anticiper à court et plus long terme son avenir et les phénomènes associés.
Longtemps pêché en rade de Brest, Mimachlamys varia a été victime ces dernières décennies de la surexploitation et de la perte de son habitat. Un programme tente de le réintroduire.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
À l’état larvaire, les poissons sont extrêmement vulnérables aux changements de leur milieu, il est donc crucial de savoir comment les larves vont réagir face au dérèglement climatique.
Les eaux océaniques se réchauffent, s’acidifient et s’appauvrissent en oxygène. Cinq facteurs peuvent être associés aux effets des changements climatiques sur les océans.
Les fleuves français charrient dans leurs eaux encore trop d'azote et de phosphate qui, une fois déversés en mer, contribuent au phénomène d'eutrophisation des eaux marines côtières.
L’oxyde nitreux est un gaz à effet de serre, 300 fois plus puissant que le CO₂. Les émissions de N2O sont en hausse en raison de l’impact des activités humaines sur les écosystèmes océaniques.
Contrairement à ce que la science a longtemps cru, le plancton ne se laisse pas porter passivement par le mouvement des océans. Il s’y adapte, et en tire parti.