L’acquittement de l’ancien président Trump, mis en accusation pour avoir incité à l’attaque du Capitole est un symptôme du déclin du système constitutionnel américain qui est rongé de l’intérieur.
Si les sources de discorde entre le Qatar et l’Arabie saoudite n’ont pas disparu, le changement d’administration aux États-Unis invite Riyad à réévaluer sa position et à reconsidérer ses priorités.
L’analyse textuelle du discours d’investiture de Joe Biden révèle les principaux axes de sa communication à venir, qui sera marquée par une nette rupture avec celle de son prédécesseur.
Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La primauté du droit, principe fondamental, a été remise en question tout au long du mandat de Donald Trump, qui a vu une érosion sans précédent des normes non écrites de la démocratie américaine.
Grâce au contrôle de son parti sur le Sénat, Joe Biden devrait être en capacité d’appliquer un programme économique ambitieux qui conjugue relance verte de l’industrie et protection des travailleurs.
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Le séjour que Joe Biden effectua en tant que sénateur en URSS, en août 1979, peut fournir des pistes de réflexion quant à la politique qu’il conduira vis-à-vis de Moscou en tant que président.
Un nouveau président va arriver à la Maison Blanche et un nouvel administrateur à la NASA. Quels changements peut-on anticiper dans la politique spatiale américaine ?
Avant Kamala Harris, d’autres femmes de couleur se sont portées candidates aux plus hautes fonctions aux États-Unis. Coup de projecteur sur les plus remarquables de ces pionnières.
L’Arizona, bastion républicain, a basculé cette année côté démocrate. L’explication tient largement à la montée en puissance des électeurs latinos, longtemps ciblés par les leaders républicains.
Le 3 novembre, Donald Trump a perdu mais le parti républicain a enregistré des résultats satisfaisants à la Chambre des représentants et au Sénat. De bon augure pour l’avenir ?
Les Américains aux urnes ont historiquement adopté l’adage : mieux vaut un mal connu qu’un bien qui reste à connaître. Cela annonce-t-il un deuxième mandat pour Trump ?
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières