Le Parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande Angela Merkel traverse une crise profonde que la récente démission de sa présidente, Annegret Kramp-Karrenbauer, a encore exacerbée.
Privatiser les routes nationales et installer des péages : la mesure rompt brutalement avec la conception du contrat social rousseauiste aux fondements de la France moderne.
L’impression générale qui se dégage des débats politiques de ces derniers jours en Allemagne est que la direction du SPD cherche comment justifier une nouvelle grande coalition avec Merkel.
L’Allemagne entre dans une période accrue de turbulences alors qu’Angela Merkel estime que le pays a besoin de continuité face à la crise migratoire et à la montée des populismes en Europe.
Rien ne paraît pouvoir empêcher la reconduction d’Angela Merkel dans les fonctions de chancelière. Ce sera alors son quatrième mandat. Seule inconnue : avec quelle coalition ?
Renforçant sa posture sociale-libérale, le candidat du SPD semble incapable de se démarquer de Merkel et d’occuper l’espace politique du centre. Il est en perte de vitesse dans les sondages.
Sens tactique du compromis et détermination politique : la Chancelière allemande, qui brigue un nouveau mandat, fait preuve d’une longévité exceptionnelle à la tête de l’Allemagne.
La montée en puissance de l’AfD, qui induit en même temps le recul de l’extrême droite néonazie, bouscule le paysage politique allemand sans en menacer la stabilité.
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille