La crise sanitaire actuelle révèle les nombreux défauts de notre système de santé. La collaboration entre les associations de patients et les autorités, vitale pour les malades, est urgente.
L’affaire du Levothyrox a suscité la méfiance des citoyens envers les médicaments, au-delà des patients directement concernés. À quelles conditions la situation peut-elle changer ?
Lorsqu’une personne passe un examen médical ou donne sa carte Vitale, elle produit des informations personnelles. A l’occasion des États généraux de la bioéthique, le point sur leur devenir.
Jusqu’ici, les patients étaient sollicités par des médecins pour participer à des études scientifiques. Ils seront bientôt contactés en direct, ce qui implique des garde‑fous pour éviter les abus.
Dans le domaine de la santé, les processus d’innovation doivent impliquer tous les acteurs concernés, à commencer par les principaux intéressés, les patients.
La relation entre le patient et le médecin a gagné en équilibre grâce à Internet. Mais demain, les patients ne vont pas forcément tous tirer profit de l’avènement du numérique.
Les personnes touchées par des maladies psychiques comme le trouble bipolaire ou la dépression prennent en main leur destin de patient. Un phénomène « d’empowerment » de plus en plus flagrant.
Les patients peuvent désormais déclarer les effets indésirables causés par leur traitement sur un site du ministère de la Santé. Ils n'ont pas attendu cette initiative pour se montrer vigilants.
Une personne sur huit a déjà eu des hallucinations auditives. Ce n'est pas forcément synonyme de maladie mentale, et cela peut servir, au contraire, à identifier le problème à résoudre.
Les patients ont désormais voix au chapitre, pour leur propre santé mais aussi pour la politique de soins à l’échelle du pays. La future Union des usagers doit les rendre incontournables.