En théorie, les sociétés du secteur privé ne devraient pas être concernées par le fait religieux. Elles font pourtant face à une multiplication des questionnements sur le sujet.
Notre époque subit directement les répliques de ce qui apparaît avec le recul comme les prémices d’un déclin crépusculaire du régime de la Vᵉ République.
Le tirage au sort est-il une alternative crédible pour rétablir la confiance entre citoyens et élus ? Quels en sont les enjeux, les modalités, les conditions ?
Remodeler les règles de fonctionnement de la Vᵉ République, quoi de plus tentant pour un président qui voulait redonner sa stature au nouveau locataire de l’Élysée ?
Il s’agit de contester l’action de la majorité parlementaire, la minorité utilisant le détour référendaire pour faire prévaloir un point de vue qu’elle n’a pu imposer dans la procédure normale.
À l’heure où notre société tend à se fracturer, où la haine se développe, et où « tout l’édifice » pourrait crouler, la laïcité n’est-elle pas, plus que jamais, d’actualité ?
Yvan Boude, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Affubler le portrait présidentiel officiel d'un gilet jaune, est-ce un canular ou une atteinte aux symboles de la République ? Retour historique sur cette image présente dans toutes les mairies.
Priver les parlementaires d’une rémunération décente ou des moyens de travailler efficacement à l’Assemblée et en circonscription n’est pas le meilleur moyen de rénover la démocratie française.
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
De la Charte de la laïcité aux manuels d’histoire, comment la mémoire de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État se transmet-elle à l’école ?
Plus qu’un retour de boomerang de la démocratie directe, le mouvement des gilets jaunes révèle la transformation en cours de la représentativité des parties prenantes de la société civile.
Les avocats d’un islam de France institutionnalisé espèrent faire triompher un « islam des lumières » sans que celui-ci apparaisse aujourd’hui évident ou majoritaire.
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
« L’affaire Zemmour » laisse pantois, mais elle pose deux questions brûlantes : qu’est-ce qu’être français ? Et comment un Français peut-il honorer son pays ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.
Ni gaulliste ni bonapartiste, le macronisme révèle un mode « corporate » d’exercice du pouvoir, qui se nourrit du modèle organisationnel des grands groupes privés.
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po
Sociologue, professeur à l'UC Louvain, membre associé à l'URMIS, affilié à l’Institut Convergences Migrations, Université catholique de Louvain (UCLouvain)