Le mot « franglais » est un terme utile, mais non académique pour cerner et localiser les enjeux d'un phénomène que, plus globalement, les linguistes étudient sous le nom d'alternance codique.
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Sylvie Genest, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Un peu plus de 30 % des « chansons francophones » entendues dans les radios commerciales québécoises sont à 49 % en anglais. Quoi en penser ?
Une foule multiethnique assiste à un événement extérieur à Montréal, en juin 2018. Les recherches sur le déclin du français au Québec négligent de compter de nombreux allophones francisés.
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Les études démographiques soutenant le déclin du français au Québec reposent sur des principes méthodologiques qui, sur le plan sociolinguistique, sont intenables.
Selon une étude récente, après un séjour moyen de près d’un an au Québec, moins d’un tiers des immigrants avaient atteint les objectifs terminaux du cours de langue offert par la province.
Le premier ministre du Québec, François Legault, répond aux questions des journalistes après le vote du projet de loi 96, le 24 mai 2022, à l'Assemblée législative à Québec. Il est accompagné de Simon Jolin-Barrette, ministre responsable de la langue française.
La Presse Canadienne/Jacques Boissinot
Plusieurs études sont fondées sur une interprétation inadéquate des données du recensement canadien. Il y a surestimation des langues allophones et par le fait même, sous-estimation des francophones.