Raconter l’histoire cinématographique d’Odessa, aujourd’hui au centre de l’attention mondiale, c’est aussi raconter l’histoire de l’Europe contemporaine.
La Russie actuelle perçoit Kiev comme une ville historiquement russe, et même comme « la » ville russe originelle. L’Ukraine voit dans sa capitale, qu’elle appelle Kyiv, le cœur battant de sa nation.
Jean Lévesque, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Malgré une origine commune, Russie et Ukraine ont connu une histoire conflictuelle qui s’est envenimée depuis 2014. L’invasion russe peut jouer un rôle tragique de catalyseur de l’identité ukrainienne.
Olga de Kiev est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus grandes saintes de l’orthodoxie orientale. Son histoire sanguinaire, faite de défi et de vengeance, mérite d’être rappelée aujourd’hui.
Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine n’est pas seulement territorial. Les deux pays mettent en effet aux prises deux visions très différentes de l’histoire des mille dernières années.
Dans le film « The Dig », inspiré d’une histoire vraie, le réalisateur Simon Stone nous transporte en 1939, sur les traces d’une incroyable découverte archéologique britannique.
Voyage à la découverte de deux restitutions virtuelles d’automates antiques, élaborées après une analyse des sources anciennes qui décrivent leur fonctionnement.
L’analyse de l’histoire sismique de la région permettra d’en savoir plus sur une basilique récemment découverte au fond d’un lac en Turquie, qui a peut-être accueilli le concile de Nicée en 325.
L’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny s’inscrit dans une histoire longue de plusieurs siècles : des tsars à nos jours, le poison a été l’une des armes privilégiées des dirigeants russes.
Derrière l’idée de Chrétienté se cache une grande ambiguïté. Il s’agit d’un idéal nostalgique qui a été, en Europe, facteur de guerre et de divisions, autant que d’union et de paix.
Tour d’horizon de l’exercice du pouvoir au Moyen Âge à travers trois essais qui se penchent respectivement sur le règne des Capétiens, celui de Saladin et sur l’empereur byzantin.
Elena Astafieva, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pour mieux comprendre la politique russe dans les pays du monde arabe, il faut l’inscrire dans la longue durée. Et étudier ce qu’à l’époque tsariste on appelait « la question d’Orient ».