Dirk S. Schmeller, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Des pêcheurs font tourner un bateau sur le lac Victoria au Kenya. Le lac est recouvert d'une plante aquatique, la jacinthe d'eau.
Yasuyoshi Chiba/AFP via Getty Images
Le nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes ne se concentre pas uniquement sur les problèmes. Il propose également des solutions.
Accouplement de la punaise Zelus renardii dans la végétation de la Réserve nationale de la Plaine des Maures (Var) en août 2023. L’espèce s’y reproduit et son arrivée a probablement été aidée par l’incendie de 2021 qui a modifié plus de 75% des écosystèmes de la Réserve.
Romain Garrouste, MNHN
Les espèces invasives sont devenues un problème énorme, selon le tout récent rapport de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ». Zoom sur l’arrivée de Zelus renardii en France.
La déforestation entraîne une perte de l’absorption du CO2 en raison de la disparition de puits de carbone.
Flickr
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
La Calanque de Sormiou, près de Marseille. À l’été 2022, le parc national des calanques a instauré des quotas d’accès pour lutter contre les effets destructeurs de la surfréquentation.
Wikipedia
Philippe Grandcolas, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dan Martine Hossaert, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Après Montréal, la prochaine étape importante concernera la publication des politiques nationales dans le domaine de la lutte contre le recul de la biodiversité marine et terrestre.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, prononce un discours lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence de l'ONU sur la biodiversité, la COP15, à Montréal, le 6 décembre 2022.
LA PRESSE CANADIENNE/Paul Chiasson
Réflexion sur la pertinence de fusionner les agendas sur le climat et sur la biodiversité afin d’éviter un système à deux vitesses dans une ère post-pandémique.
Usages de la biodiversité végétale par les populations du Vanuatu sur l'île d’Ambae (2011).
Stéphanie Carrière / IRD
Sébastien Barot, Institut de recherche pour le développement (IRD) dan Stéphanie Carrière, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Réunis à Montréal jusqu’au 18 décembre 2022, scientifiques et responsables politiques doivent se mettre d’accord sur le nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité terrestre et marine.
Importée d’Asie lors de l’exposition de Philadelphie en 1876, le kudzu (Pueraria montana var. lobata) est une espèce invasive qui touche les États-Unis.
Kerry Britton, USDA Forest Service, Bugwood.org
Tout dépend de la façon dont on en mesure les effets ! Et d’ailleurs, hiérarchiser les menaces sur la biodiversité n’est peut-être pas la meilleure manière de la sauvegarder.
Dans la jungle brésilienne, un pêcheur tenant la peau d’un pirarucu.
Shutterstock
Réunis à Bonn début juillet 2022, les experts de l’IPBES ont présenté leurs nouveaux rapports sur la biodiversité. On y apprend que 3 milliards d’humains dépendent des prélèvements d’espèces sauvages.
En 2003, un jeune garçon regardant l’écume causée par la concentration de détergents dans la rivière Tiete au Brésil.
MAURICIO LIMA / AFP
La concentration de l’action mondiale sur la création d’aires protégées détourne le regard des défis essentiels à relever pour la sauvegarde de la biodiversité.
Les hyménoptères figurent parmi les catégories d’insectes les plus touchées par les pesticides.
Luc Durocher/Flickr
Pour éviter cet écueil, il est essentiel de penser de manière systémique une transition écologique, et non seulement énergétique.
Sur l’île de Bagaud, cette plante rampante – dite « griffes de sorcières » – est une espèce envahissante qui étouffe les formes de vie locales.
Stéphanie Tétu
Sur l’île méditerranéenne, le rat noir et les « griffes de sorcières », deux espèces exotiques envahissantes, ont longtemps menacé la biodiversité indigène.
Les contributions permises par la science citoyenne offrent aux chercheurs quantité de données sur des espèces présentes aux quatre coins de la France.
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Romain Julliard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Face au déclin de nombreuses espèces ordinaires, les vacances sont l’occasion pour les citoyens de 7 à 77 ans de faire avancer la connaissance de la biodiversité… pour mieux la protéger.
La biodiversité nous « sert » chaque jour, souvent sans que l’on s’en rende compte.
De nombreux sites permettent aujourd’hui de s’informer, voire d’apporter des données, sur des espèces animales introduites et envahissantes en France.
Romain Garrouste
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Maître de conférences, spécialiste de la diversité des algues, plongeur scientifique, organisation de grandes expéditions, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)