Si la cyclologistique représente à première vue une aubaine pour réduire l’impact carbone du e-commerce, elle pose un certain nombre de défis au sein des villes.
Un travail de recherche identifie un comportement transgressif chez les chauffeurs qui leur permet de trouver l’énergie pour faire le « sale boulot », mais qui constitue aussi un frein au changement.
Le transport de marchandises contribue à hauteur de 7 % aux émissions mondiales de CO₂, mais la réduction de cette part entraînerait d’autres effets sur l’environnement.
Trafic « induit » ou « déduit », ce phénomène largement documenté demeure toutefois hors du radar des modèles de trafic. C’est mettre de côté la capacité d’adaptation des usagers.
Selon la recherche, une organisation constituée d’autres organisations, et non d’individus, pèse davantage sur son environnement et comble ainsi des vides laissés par le marché.
Parce qu’on habite son automobile, qu’on lui parle, qu’on y passe des moments décisifs, il est possible de rendre compte d’un attachement certain à cet objet épais de ce qu’on projette sur lui.
D’après une expérience, de nombreux individus préfèrent l’honnêteté. Un constat qui invite par exemple à lutter contre la fraude en jouant sur la honte plutôt qu’en recourant à des sanctions.
Face aux exigences environnementales, les prestataires de services de transports, d’emballage et de stockage adoptent de nouvelles pratiques qui varient toutefois selon la taille de l’entreprise.
Les bénéfices potentiels du télétravail en matière de déplacements pourraient rapidement s’évaporer à la suite de changements de comportements qu’il pourrait induire à moyen et long terme.
Les sources d’énergie renouvelable fluctuent, et il faut donc stocker l’électricité pour ne pas la perdre. Fabriquer de l’hydrogène est une des options, très prisée, notamment dans les transports.
Les conditions exigées par la Commission européenne, qui prévoient notamment une réduction des slots dans les aéroports, pourraient affaiblir l'entreprise face à la concurrence.
Face à la crise écologique que nous affrontons, et dont les impacts sur la santé des populations seront majeurs, la science devrait guider la prise de décision publique dans le domaine des transports.
Yoann Demoli, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay dan Alexia Ricard, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le train a profondément reconfiguré les relations de l’Homme à l’espace et au temps. Deux siècles après son avènement, comment a-t-il démocratisé le voyage?
Des ruches qui voyagent en camion, des abeilles rémunérées pour leur service de pollinisation, des miels frelatés, des théories économiques fondées sur une organisation sociale imaginaire…
Le plan vert aura une implication différente pour les 1131 municipalités du Québec. Elles n’ont ni le même point de départ, ni les mêmes défis, ni les mêmes moyens pour contribuer à cette transition.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique