Les personnes atteintes de dyslexie ou encore d’autisme, malgré leurs compétences reconnues, restent victimes de discriminations sur le marché du travail.
Une étude menée en région Aquitaine révèle des attentes des jeunes générations sur lesquelles les petites entreprises peuvent capitaliser pour s’imposer dans la « guerre des talents ».
À revenir aux racines du concept de génération, peut-être se rendra-t-on compte que la génération Z n’a peut-être ni la cohérence ni les spécificités qu’on lui prête souvent bien volontiers.
Les comportements professionnels ne sont pas des indicateurs fiables de la véritable nature d’une personne, car ils peuvent également résulter de compétences acquises progressivement.
Une organisation qui fait appel à l’IA pour sélectionner des profils et recruter ne sera perçue comme innovante et attractive que par les candidats qui jugent cette pratique éthique.
La recherche montre que les recruteurs se forgent une image déformée des candidats lorsque ces derniers parlent avec un accent étranger. Des solutions existent pour limiter ces biais.
Jocelyn Husser, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université; Anne Goujon Belghit, IAE Bordeaux, and Delphine Lacaze, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université
Une recherche montre que les responsables de recrutement se disent globalement sensibles aux enjeux de réputation de leur entreprise et prêts à intervenir s’ils constatent un manquement aux règles.
Dans le domaine des ressources humaines, les notions qui se sont imposées ces dernières années éclipsent notamment l’importance du parcours des candidats et de leur sens du collectif.
Les pénuries s’expliqueraient plus par un manque de candidatures que par un manque de candidats. En cause, les conditions d’exercice et l’image des techniques de recrutement mobilisées.
Les candidats peuvent notamment être tentés de se présenter sous leur meilleur jour à travers leurs réponses à des questionnaires qui, en outre, visent à écarter les profils moyens.
Difficile alors pour l’entreprise de se dire « socialement responsable » et d’attirer les travailleurs. Et si la solution était d’associer les salariés à la communication ?
Les employeurs ont longtemps mis à l’écart les personnes qui présentent des « déficits persistants dans la communication sociale ». Elles présentent pourtant d’excellentes qualités professionnelles.
Une étude montre que les recruteurs suivent des recommandations algorithmiques de recrutement, même lorsqu’elles sont erronées… ce qui n’est pas sans risques pour les candidats.
Une recherche récente démontre que les scientifiques spécialisés ont tendance à écarter leurs pairs pluridisciplinaires – notamment les plus brillants. Une situation qui pénalise l’innovation.
Une série d’entretiens menés auprès de recruteurs du secteur bancaire révèle l’existence d’un code vestimentaire auquel les candidats sont appelés à se conformer.
Selon un travail de recherche, les managers sont appelés à renforcer leur rôle dans les politiques de ressources humaines pour faciliter le recrutement et fidéliser les meilleurs éléments.
Une étude montre que les demandeurs d’emploi qui parviennent à se détacher psychologiquement une fois par semaine de leur but décrochaient davantage d’entretiens d’embauche.