Fabien Verniest, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and Isabelle Le Viol, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La protection des zones humides joue un rôle clé dans l’adaptation des oiseaux au changement climatique. Pourtant, nombre d’entre elles ne sont toujours pas protégées.
Philippe Grandcolas, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and Martine Hossaert, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Après Montréal, la prochaine étape importante concernera la publication des politiques nationales dans le domaine de la lutte contre le recul de la biodiversité marine et terrestre.
Le rendez-vous qui se tient en ce moment au Gabon ne doit pas focaliser les solutions sur la protection stricte des espaces et des ressources naturelles.
Les Fonds fiduciaires de conservation, qui ont fait leurs preuves à l’échelle locale, semblent pertinents pour diversifier le dispositif global de financement de l’accord post 2030.
Rencontre avec Charles Doumenge et Laurence Boutinot, chercheur·e·s au Cirad, pour évoquer les effets du développement des zones protégées dans le monde et plus particulièrement en Afrique centrale.
Pour certains pays, notamment en Afrique, gérer ces espaces, immenses et souvent isolés, se révèle être illusoire tant leurs moyens budgétaires et humains sont structurellement insuffisants.
Réduire les aires protégées à un outil de spoliation, c’est oublier la diversité de leur statut et de leur gouvernance. On recense aujourd’hui dans le monde 200 000 aires protégées.
La concentration de l’action mondiale sur la création d’aires protégées détourne le regard des défis essentiels à relever pour la sauvegarde de la biodiversité.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Au XXᵉ siècle, le nombre des aires protégées ont augmenté de manière significative, pour répondre aux pressions croissantes sur les ressources naturelles, les écosystèmes et les paysages.
Les aires protégées sont l’un des principaux instruments de lutte contre la déforestation. Toutes n’ont toutefois pas l’effet escompté. Mal gérées, elles peuvent se contenter de déplacer le problème.